Algérie - A la une



Tourisme
À l'approche de l'été, commence le calvaire du père de famille qui consiste à trouver un espace convivial et juste "correct" à offrir à ses enfants. La plage, destination prisée par ces derniers, est devenue une vraie aventure et un marathon interminable pour y trouver quelques mètres vides et propres. Ce n'est pas de l'exagération mais une triste réalité, résultat d'une mauvaise gestion du secteur. Les discours et les promesses de changement dans ce secteur d'activités, gros créateur d'emplois, se sont limités à accorder des permis de construire aux hôtels d'affaires situés en zone urbaine.La classification des établissements hôteliers et restaurants annoncée tambour battant est mise au fond des tiroirs de la bureaucratie. Il faut dire que le choix des ministres pour ce portefeuille et la brève durée de leur mission au poste ont accéléré la mort lente des vestiges du tourisme des années 70.Les agences de voyages pullulent et exercent en dehors d'un cahier des charges pourtant restrictif, les plages sont jetées en "pâture" à l'emploi des jeunes qui ont font leur territoire et une chasse gardée.La plupart des ministres qui se sont succédé, ont plus servi à gérer les pèlerinages de la Omra qu'à relancer le tourisme national dont il ne reste que le nom.C'est ce triste tableau qui contraint l'Algérien à aller dans d'autres pays, selon les moyens du ménage. La Tunisie qui vient en tête des choix à cause de la proximité et des tarifs, fait toujours le plein, malgré les difficultés intérieures qu'elle traverse. La raison est simple : un séjour à Tunis revient beaucoup moins cher que celui que l'on passe à Tipaza, Béjaïa ou Oran. Avec en sus, une qualité de services meilleure.Une question ' Combien de ministres ont passé leurs vacances en Algérie, en dehors du vase clos qu'est le Club-des-Pins ' Assurément aucun.O. A.abrousliberte@gmail.comNomAdresse email



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