Tiaret

Les enseignants et personnel du collège Hamdani Malika de Tiaret ont observé, hier matin, un sit-in à l'intérieur de l'établissement pour «protester contre la suspension de leur directeur» pour, soit disant, une faute professionnelle que l'intéressé réfute.Les protestataires ont brandi des pancartes sur lesquelles ils exprimaient leur ras-le-bol et les deux poids deux mesures de la direction de l'Education dans cette affaire liée à l'inscription au niveau de l'OREF de Saida d'un élève exclu du CEM Hamdani Malika par le biais d'un autre établissement, celui de Mokhtari Hadj en l'occurrence. La directrice de ce CEM a fait elle aussi l'objet d'une mesure de suspension à titre conservatoire en attendant la comparution devant la commission de discipline.Le hic dans cette énième histoire qui secoue les arcanes du secteur éducatif reste la nomination d'un président de la commission d'enquête fourvoyé dans une affaire liée à une gestion décriée dans son lycée. Les protestataires, avant de regagner chacun son poste de travail, ont exigé la mise en place d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur ce qu'ils considèrent comme «de graves dépassements, voire une «hogra» manifeste tant l'un des deux directeurs suspendus, Beddiar Benaissa, n'a fait qu'appliquer la réglementation et n'est nullement responsable de l'inscription de l'élève en question à l'OREF».Hier, le directeur de l'Education s'est déplacé par deux fois au CEM Hamdani Malika histoire de s'entretenir avec le personnel mais sans donner suite à leurs préoccupations. Une situation qui risque d'exacerber encore plus la situation à quelques jours des examens de fin d'année. Au fait, qu'attendent les pouvoirs publics pour mettre un terme à ce conflit '