Algérie - A la une

Tiaret
Les cités, rues et boulevards érigés au lendemain de l'indépendance ne sont identifiés que par les noms de leurs constructeurs si ce n'est au gré d'appellations que les populations inventaient au fil des ans.Certaines ont été baptisées aux noms de constructeurs pour ce qui est des «Volani», «Leishner», «Sonatiba», «Teffah» qui ont poussé comme des champignons au début des années 1980.Des cités sont appelées «330 logements», «500 logements AADL», «150 logements» et la liste est longue. Dans «La toponymie algérienne : aspects géolinguistiques et anthropologiques», Farid Beramdane, enfant de la ville de Tiaret et chercheur au CRASC, avait résumé la problématique de la toponymie algérienne par «l'usage défectueux des noms de lieux, absence de critères normatifs en matière d'attribution de noms et cela à travers les écrits de la presse algérienne», notamment et sur «la dimension historique patrimoniale de la toponymie» et cela, aussi loin en remontant dans le temps et de conclure que «la toponymie est une expression identitaire d'une géographie soumise à de fortes tensions historiques de colonisation /décolonisation / recolonisation».C'est dans l'objectif de s'inscrire dans cette démarche et d'en finir avec les dénominations coloniales, voire celles anonymes de quartiers, ensembles urbains et ruelles qu'une importante rencontre s'est tenue au siège de la wilaya pour discuter du décret présidentiel n° 01-14 du 5 janvier 2014 relatif au cadre de vie et devant codifier l'opération de baptisation de rues et de cités aux noms de martyrs. Le wali a indiqué que l'opération entamée au niveau de la wilaya depuis une année connaît un taux de progression de l'ordre de 95%.




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