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Tiaret
Hireche Zakaria, un collégien de 16 ans, élève de 4e année moyenne au CEM Mokhtari-El-Hadj, situé dans un quartier populaire au sud de la ville de Tiaret, a été victime, dimanche en début d'après-midi, d'une agression caractérisée à l'arme blanche. En effet, il était un peu plus de 13h quand l'adolescent, qui s'apprêtait à rejoindre le collège, fut accosté par deux individus qui voulaient le délester des objets en sa possession (téléphone portable, argent...).Devant sa résistance, ces derniers l'ont poignardé à la cuisse, lui causant une profonde plaie qui a nécessité, selon une source médicale, une suture interne et une autre externe. En plus du traumatisme subi, la victime avait perdu conscience, suite à une importante perte de sang, avant son admission aux UMC de l'EPH Youcef-Damardji. Cependant, une source concordante a révélé que la victime avait reconnu ses agresseurs qui seraient scolarisés dans un autre quartier.Autant rappeler que cette agression est loin d'être un fait isolé et c'est, d'ailleurs, ce qu'a confirmé la directrice du CEM Mokhtari-El-Hadj, Mme Djazouli, qui s'est indignée devant les risques qu'ont toujours encourus les élèves de son établissement. "Notre établissement est perpétuellement guetté par des délinquants de toutes catégories, et nos alertes, auprès de qui de droit, ont toujours été vaines", a-t-elle dit, en soulignant que plusieurs élèves, notamment les filles, ont déjà été agressés par le passé. "Avant leur entrée à l'établissement ou à leur sortie, ils sont agressés par des malfaiteurs qui viennent leur extirper argent, téléphone portable, bijoux et autres objets de valeur", ajoutera notre interlocutrice. Dans la foulée, elle soulignera que ces voyous ont, à plusieurs reprises, tenté d'embarquer avec eux des collégiennes. Toutefois, pour Mme Djazouli, pour laquelle le cas de Zakaria est être la goutte qui fait déborder le vase, il est temps de prendre ce volet au sérieux et garantir la sécurité des élèves, des enseignants et des établissements scolaires.Elle nous a révélé avoir à plusieurs reprises contacté les services de sécurité, quand un cas d'agression se présente, sans que ces derniers bougent le petit doigt.R. S.



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