Algérie - A la une


Tébessa
Crevasses, nids de poule et autres désagréments, tels sont les caractéristiques de presque toutes les routes de la ville de Tébessa. Alors à la moindre précipitation, certains quartiers se transforment carrément en un véritable bourbier où la circulation devient quasi impossible pour les automobilistes et les piétons qui, bon grè mal gré, finiront par patauger dans la boue.Ainsi, les dernières pluies qui se sont abattues sur le territoire de la wilaya ont mis à nu les travaux de réhabilitation des routes de nombreux quartiers et cités très affectés par les eaux stagnantes qui causeront des affaissements et des cassures dans le bitume. Le bâclage des travaux dans le revêtement ou dans le bitumage des routes par certaines entreprises de travaux publics qui monopolisent les projets, reste un problème récurent.«Si on analyse une petite éprouvette de cette chaussée au laboratoire vous allez découvrir une catastrophe», a dit Amar un ingénieur en génie civil. Aussi, des artères récemment réfectionnées ont subi des dégradations préoccupantes à cause des travaux de creusement pour placer une conduite d'eau potable ou un câble électrique.Lenteur dans l'exécution des travauxDes retards dus à la lenteur dans l'avancement des travaux de revêtement et de bitumage ont été ressentis comme c'est le cas du quartier Draâ Limâme, ou encore l'entrée de la ville de Tébessa où un tronçon de quelques kilomètres cause d'énormes embouteillages. Chose qui a suscité le mécontentement de certains citoyens.«Ça fait plus de deux ans que le projet traine, c'est une aberration», s'indigne un usager. La situation est alarmante, des sommes colossales ont été englouties rien que pour l'amélioration du réseau routier. Par manque de coordination et de planification entre les différentes administrations accentuées par «un laisser aller» quant au suivi, le réseau intérieur des routes continue à subir des dégradations considérables.La wilaya a bénéficié de différents programmes ces deux derniers quinquennats, de plus de 40.000 milliards auxquels viennent s'ajouter plus de 4000 milliards octroyés par le premier ministre lors de sa visite en octobre 2013. En dépit de ces financements, les projets structurants, entre autres, les réseaux routiers intérieurs dans les douze daïras, restent à la traine.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)