Tébessa

Les jeunes chômeurs à Tébessa ne savent plus à quel saint se vouer pour trouver une solution au problème de financement de leurs projets.«Nous sommes face au népotisme et au favoritisme des ces banques et ces mécanismes de soutien de l'emploi tels que l'Ansej, la Cnac et autres qui nous empêchent de concrétiser nos projets à cause du retard flagrant dans le traitement des dossiers», s'est plaint un jeune rencontré lors d'un sit-in devant le siège de l'Ansej, à Tébessa. Le financement des projets dans le cadre des dispositifs de ces dispositifs bute surtout sur le refus de certaines banques, qui décident de ne prendre en charge que les projet inscrits dans des créneaux bien déterminés D'autres avancent que le montant des crédits alloués demeurent insuffisant pour financer toutes les demandes.C'est l'exemple du jeune Mohamed, âgé de 26 ans, vivant de petits métiers. Parfois commerçant ambulant, parfois contrebandier de carburant ou simple tâcheron, il a toujours rêvé de monter sa petite entreprise de soudure, après avoir reçu une formation dans le domaine. La demande de financement de son projet a été acceptée par l'Ansej, mais elle sera rejetée par la banque sous prétexte que le projet n'est pas rentable. «En 2011, l'Ansej a émis un avis favorable pour monter ma microentreprise de soudure, et la banque a refusé de financer le projet; depuis, mon rêve s'est évaporé. Dire que je me suis donné à fond lors de ma formation», dira-t-il.Quant à Nabil, 22 ans, il attend depuis plus de 7 mois la réponse de la l'Ansej à sa demande. Au cours de la semaine passée une trentaine de jeunes chômeurs ont observé un sit-in devant le siège de cet organisme pour dénoncer les retards dans l'étude des dossiers pour les uns, et le retard de délivrance du certificat de qualification du projet pour les autres. Nous avons tenté de contacter les responsables de cette agence pour plus d'informations, mais en vain.