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TEBESSA
Le mois de ramadhan coule lentement, au rythme de la canicule qui s'est installée, dans la durée, et les jours se suivent et se ressemblent pour le citoyen. De la consommation tous azimuts, encore et toujours. Si le marché des produits alimentaires s'essouffle, celui des biens vestimentaires prend le relais, pas de répit pour le père de famille. Comme à pareille époque, les revendeurs d'articles vestimentaires et de bonneterie occupent, à leur tour, les espaces publics. Outre, les magasins achalandés de toutes sortes de marchandises d'importation, les trottoirs et ruelles commerçantes deviennent, le temps de l'Aïd, une vaste vitrine, de tout ce qui est produit ailleurs. Le centre-ville de Tébessa est l'exemple typique de cet acharnement de l'informel qui s'impose de fait, dans le paysage commercial, les marchandises inondent le marché local, devant les commerçants, les vrais, totalement dépassés par les événements. Du point de vue prix, la tendance est plutôt à la hausse, par rapport à ceux de l'Aïd précédent. L'habillement coûte, désormais, plus cher et les fournisseurs restent les lointains ateliers de confection, asiatique et turc. Et pourtant, les gens ne lésinent pas sur les moyens financiers pour habiller leurs enfants, à l'occasion de cette fête. Encore faudra-il trouver, la bonne combine pour joindre l'utile à l'agréable, en jouant sur le rapport prix-qualité, car les prix affichés, chez certains revendeurs, n'augurent pas l'apaisement, il faut compter en moyenne, 5.000 DA pour chaque enfant habillé.Après, la rupture du jeûne, toute la famille prend le chemin des étals, éparpillés dans plusieurs endroits, les produits proposés aux passants, parmi lesquels des clients venus de loin sont prohibitifs, pour les petites bourses, une clientèle pas trop exigeante, en matière de qualité, pourvu qu'on déniche ce qu'on cherche, à une valeur raisonnable. En plus des achats de vêtements, les ménagères dépensent, aussi, pour acquérir les produits pour la préparation des gâteaux et autres confiseries, c'est le branle-bas traditionnel, à la veille de l'Aïd fitr. Ainsi donc, les dépenses vont bon train, le ramadhan tire à sa fin et l'Aïd conclura cette période de ferveur religieuse, comme le veut la tradition et comme le dit bien l'adage «lorsqu'on aime, on ne compte pas».




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