Algérie - A la une

Takhemaret
Plusieurs dizaines de travailleurs, adhérents du syndicat autonome Snapap, appuyés par les membres de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) ont observé, hier matin, un sit-in pacifique devant le siège de l'APC de Takhemaret, à 100 km à l'extrême ouest de Tiaret, pour «dénoncer les relations de travail tendues avec le maire». Un sit-in ponctué par un communiqué dans lequel on reproche au premier magistrat de cette ville «son indisponibilité à ouvrir un dialogue avec ce syndicat naissant et le règlement de problèmes socio-professionnels».Le communiqué, adressé notamment au chef de l'exécutif local, se veut, selon Derrouiche Kadda, maire d'obédience FNA de Takhemaret, «une énième man?uvre de ses détracteurs nombreux éjectés du circuit ou fourvoyés dans des affaires pendantes devant la justice». Selon cet élu, «les protestataires, peu nombreux, auxquels se sont joints des curieux est une diversion pour faire braquer les feux de la rampe sur l'assemblée qui respire la quiétude et vit son développement d'une manière harmonieuse».Et d'ajouter : «Ce syndicat est illégitime car, à ma connaissance, 6 de ses 9 membres ont démissionné, de même que la Ligue qui le soutient et le rassemblement n'a pas lieu d'être si ce n'est pour tenter d'entraîner la population à des fins occultes».




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