Algérie - Salim Dada

Tableau d’un artiste arabe



Tableau d’un artiste arabe

La musique n’est pas juste un art, un rythme ou un son. La musique est une expression qui se communique, une émotion qui se ressent, une douleur qui s’apaise, une liberté qui se transmet et une évasion qui exalte l’esprit.



Une mélodie peut rendre compte d’un fait, elle peut refléter un parcours ou une vie, elle peut témoigner d’une vérité ou dévoiler une histoire. Une mélodie peut aussi tisser des liens, faire découvrir un univers ou une culture.



Une mélodie peut répandre un partage, créer une alliance et faire valoir des mœurs ainsi qu’une diversité artistique et socioculturelle. Telle est la musique vue par Salim Dada.



Il n’est pas qu’un prodigieux compositeur et musicologue mais l’un des meilleurs de son temps pour son originalité et ses multiples variétés musicales dont la musique classique acquise dès son très jeune âge.



Salim Dada est un artiste sensible à ses origines et à la sphère cosmopolite. Il a travaillé avec plusieurs musiciens et maestros célèbres dont Guido Guida et Nayer Nagui et s’est produit dans différents pays tels que la Russie, l’Allemagne et le Brésil.



Ce talent a étudié en Italie aux cotés d’incroyables chefs d’orchestres, et en France à la Sorbonne où il y prépare son doctorat sur «Al- Adhan ». Il fût pendant 3ans compositeur en résidence de l’orchestre symphonique national d’Algérie. Actuellement, il coopère avec l’orchestre national Divertimento sous la direction de la brillante Zahia Ziouani. Ensemble, ils ont vu naître un réel chef-d’œuvre qui s’intitule « Tableaux d’une vie arabe », une fascinante conception qu’il a confectionnée et qui a été dirigée par l’orchestre national Divertimento.



 





Photo © Christophe Fillieule – Salim Dada avec Olivier Penard, Zahia Ziouani et Fettouma Ziouani, à Cité de la musique.



 « Tableaux d’une vie arabe » c’est d’abord un livre puis une peinture qui démontrent toute la rudesse de la vie au Sahara mais aussi de multiples visages de la vie algérienne du 19e siècle comme les scènes de chasse, de bataille ou d’amour, qui sont un clin d’œil à l’Algérie d’hier et au changement de demain.



C’est au concert « hommage à la méditerranée » que la danse symphonique « Bent Essahra » a été jouée de manière à redonner une noblesse à la chanson bédouine.



Parmi son index musical on note : des œuvres symphoniques, de la musique de chambre, des chants et ensembles traditionnels arabes, des musiques de films et des musiques pour enfants.



Salim Dada est un autodidacte qui cherche à aller au plus profond de sa musique pour en extraire le joyau puis le transcender dans une symphonie et lui offrir toute sa grandeur. Il a su toucher un public, des cœurs.


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