Algérie - A la une

Start-up
Pas une semaine ne passe sans qu'une conférence n'ait lieu sur l'innovation et l'auto-entrepreneuriat. Mise en avant par les autorités, la création d'entreprises n'est pas sans danger. El Watan Week-end vous donne ses astuces pour réussir.La conférence Fikra, «La start-up Week-end», les compétitions de business plan... Pas un mois ne passe sans un événement consacré à la création de petites entreprises. Vous avez un projet, une idée innovante, envie d'être votre propre patron ' Des dizaines de possibilités d'être encadrés par des professionnels existent. «Je me suis longtemps cherchée, raconte Sarah Mehchem, désormais gérante de sa propre entreprise.Arrivée à l'université de l'USTHB, je me suis rendu compte que je ne voulais être ni chimiste, ni informaticienne.» Pour sensibiliser les étudiants, le projet «Empower New Generation» de Indjaz El Djazaïr mettra en lien l'année prochaine les entreprises Lafarge, NCA Rouiba, Red Med et Xerox avec les étudiants de l'USTHB, de l'Ecole nationale supérieure des travaux publics, de l'Ecole nationale supérieure d'informatique (ESI) et de l'université africaine Ahmed Draya d'Adrar.Même objectif pour l'entreprise Condor qui lance une «start-up Academy». Conscientes de l'intérêt économique de la création d'entreprise, les autorités soutiennent les créations de start-up. Ainsi, les Nations unies financent la formation à l'entrepreneuriat de plus de 1600 jeunes des wilayas de Médéa et d'Adrar en partenariat avec le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, et l'Ansej, qui a financé 330 000 projets depuis 1997, a pour but d'en soutenir 90 000 autres d'ici la fin de l'année.Nazim, 29 ans, veut se lancer : «J'ai reçu des offres d'emploi, mais je veux travailler uniquement dans ce qui me plaît, à mon propre compte. Je veux être libre de m'exprimer.» Mais le jeune homme a déjà échoué trois fois. Après avoir ouvert une boutique et lancé un commerce de transport, il s'est décidé à taper à la porte de l'incubateur de Sidi Abdallah (Alger). «Je sais que je serai encadré par des professionnels qui ne me diront pas que mon idée est impossible à réaliser», explique-t-il.Pour autant, le dernier obstacle pour les jeunes entrepreneurs reste la forme même de l'économie nationale. «L'entrepreneuriat va aider les jeunes, c'est évident, estime le PDG de NCA Rouiba, Slim Othmani, qui accompagne son fils dans la création d'une entreprise. Mais cela ne permettra pas la diversification de l'économie du pays, il nous faudrait plus de gouvernance et de transparence».


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