Souk Ahras

Trois cadres de la Radio Algérienne (RA) ont été dépêchés récemment par la direction générale pour s'enquérir de la situation de cette structure publique, objet de critiques et de plusieurs lettres de doléances, a-t-on appris auprès de plusieurs sources concordantes.Il a été surtout question des rapports professionnels de certains de ses responsables avec les journalistes, ainsi que le personnel administratif. «Les pressions multiples exercées par un responsable de seconde zone, proche de l'ex-wali, sur l'ensemble de ses collègues, son implication dans de graves affaires liées aux marchés publics et à la dilapidation du foncier, le chantage qu'il exerçait sur les membres de l'exécutif au nom de son mentor, sa tentative de transformer la radio en assise partisane pour une mouvance islamiste, sont au centre d'une polémique générale à Souk Ahras.Chose qui ne pouvait laisser indifférents les responsables centraux», a déclaré à El Watan, une journaliste sous le sceau de l'anonymat. L'un de ses collègues ajoutera que des comportements contraires à l'éthique et à la déontologie de cette noble profession doivent être sévèrement réprimés quel que soit le grade du mis en cause. «Nous ne pouvons admettre, éthiquement parlant, l'existence d'une sous-traitance au sein même de la radio qui viendrait défendre les intérêts des groupes occultes et effacerait sans scrupules les préoccupations quotidiennes des citoyens ; chose ressentie trois années durant, sous toute réserves pour l'année encours», a-t-il affirmé.