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Sortir des pensées "congelées"



Sortir des pensées
Faudrait- il s'appesantir sur le passé et faire partie de ceux qui sont capables de " brûler " l'avenir par excès de nationalisme, car trop d'excès est suspect et laisse supposer que cela, bien au contraire, peut trahir un déficit en la matière à des moments où il aurait fallu y recourir ' La question ne se pose peut- être pas de cette façon, mais elle se pose quand même. Serait- ce une surprise que la France encore une fois, car ce n'est pas la première fois que des espérances naissent suite à la visite de son président à Alger, fasse naître particulièrement les mêmes espérances ' Cependant, il faut bien reconnaître tout de même que c'est la première fois qu'un président parle ainsi du passé, du colonialisme, de ses méfaits sur les populations, c'est nouveau, vraiment nouveau. Serait- ce qu'il se produit ainsi une rupture dans la diplomatie française ' Non, répond François Hollande, c'est le contexte qui a changé. Il faudrait donc faire une lecture contextuelle et comprendre qu'à chaque changement il s'en produit une position. Jusqu'où des limites aux adaptations pour ne pas dire qu'il y a des renoncements ou des convictions non consolidées ' Qu'est-ce qui attire les Français en Afrique ' Une approche du sous-sols pour changer des attitudes ' Une approche politique, c'est-à-dire avec l'idée que le dialogue politique est la solution pour les conflits et qu'alors, celui-ci sera coordonné ou alors que la France entre dans le retour à la Françafrique pour donner une nouvelle puissance à la France ' On dit souvent que la France procède à des approches " minières de l'Afrique et investit dans la politique des compagnies pétrolières et de celles d'Areva, c'est-à-dire uranium, pétrole et autres ressources minières. Elle investit également dans adaptée ' Les Etats-Unis couvert de leur puissance militaire font des incursions en Afrique et il est difficile de croire qu'ils ne coordonnent leur politique en Afrique avec la France. Il leur faut également imposer le modèle du libéralisme économique co me moyen de mainmise sur le continent.Quant aux pays africains, ils sont préoccupés plutôt par les questions internes, tels que comment pouvoir faire patienter les populations devant le constat de l'impossibilité de satisfaire leurs besoins et leurs aspirations parmi les plus incompressibles ' Sur le plan de l'économie, on ne peut pas relancer celle-ci simplement parce qu'on aura fait un bon discours et trouver des concepts séduisants.Pas facile de créer assez d'emplois pour ne pas susciter le mécontentement des populations. Dans ce domaine précis, celui de la résorption du chômage, le défunt président Mitterand disait " que tout a été essayé par les différends gouvernements ". Pas de recette miracle. Ceci pour la France que nous prenons comme modèle, car c'est celui-ci que nous connaissons en raison de l'histoire commune.Pour éteindre dans l'?uf le mécontentement social, il y a des gouvernements qui exaltent le nationalisme. D'autres exaltent la religion, font monter les passions religieuses . Il ne s'agit pas de nationalisme économique, mais de nationalisme tout court, celui qui est réveillé par des discours, qui désignent des ennemis extérieurs et des ennemis intérieurs. Bien entendu, cet ennemi intérieur est confondu avec l'opposition. Quel ennemi ' Quel terrain de combat ' Au vu des motivations des grandes puissances, c'est l'économie qui sera au centre des enjeux. On dit quelque part que la troisième guerre mondiale sera économique. Nous pouvons dire alors que si tel est le cas, nous connaissons à l'avance les vainqueurs et les vaincus. Les vainqueurs seront les puissances économiques. Ils seront également les grandes puissances militaires. Ce n'est pas un hasard que ce seront ces puissances qui vaincront et ce n'est pas un hasard non plus que les puissances économiques sont également des puissances militaires.





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