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Société d'impression d'Oran



Société d'impression d'Oran
Les créances détenues sur les titres de presse doivent impérativement être recouvrées, a insisté, dimanche à Oran, le ministre de la Communication, Hamid Grine."Il faut récupérer les créances qui sont détenues sur les titres de presse en leur établissant un échéancier de un (01) à deux (02) ans pour pouvoir équilibrer les comptes de gestion de l'entreprise", a-t-il instruit le Directeur général de la société d'impression d'Oran (SIO), lors de sa visite du siège de cette société détenue en totalité par l'Etat.La SIO, qui assure l'impression de 55 quotidiens d'information et de 14 hebdomadaires, détient près de 800 millions DA de créances, a indiqué son Directeur général, Mohamed Abdelkader.Quelque 20 titres de presse tirés à la SIO sont à l'arrêt pour défaut de paiement, a ajouté le même responsable.A l'atelier d'impression des journaux (rotative), le ministre a reçu des explications sur les étapes de l'évolution de cette société, créée en 1990.Au siège du quotidien "El Djoumhouria", au centre-ville d'Oran, M. Grine s'est enquis du fonctionnement de cet organe de presse.A cette occasion, le ministre a passé en revue l'historique de ce journal appelé autrefois "La République" paraissant au tout début des années de l'indépendance en langue française.Il connaîtra son apogée en 1970, avec un plus fort tirage, avant de paraître en langue arabe, en 1976, a indiqué son directeur général, Bouziane Benachour."Ce patrimoine, qui dépéri avec l'âge, a besoin d'être restauré", a souligné au passage le responsable de cet organe publique qui avait perdu, en 1995, deux de ses brillants éléments, à savoir Bakhti Benaouda et Djamel Zaïtar, deux journalistes assassinés par les hordes terroristes respectivement en février à Oran et mars 1995 à Gdyel.Auparavant, le ministre avait visité en compagnie du Directeur général de l'ENTV les sièges de la station d'Oran de la Radio algérienne et de la télédiffusion à Gdyel.


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