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Six cents cas recensés chaque année



Six cents cas recensés chaque année
Des sources concordantes ont récemment indiqué que le taux de divorce à Souk-Ahras oscille entre 400 et 600 cas chaque année. Un nombre impressionnant qui traduit l'échec de la procédure de réconciliation entreprise par le juge et parfois l'entourage. Soulef, âgée à peine de 25 ans, mère d'un enfant, est déjà divorcée.La cause de sa séparation légale est imputée à son ex-conjoint. «Par un matin de l'année 2010, mon mari m'annoncé son désir de divorcer en raison d'une incompatibilité d'humeurs (?) les quelques scènes de ménages qu'on a eu, comme dans tous les couples, n'étaient pas de nature à justifier une telle décision (?) il s'est remarié le mois suivant», a-t-elle déclaré. Malika B., a elle-même demandé le divorce, pour mettre fin, selon ses dires, à une situation de conflit permanent avec la belle famille.Malgré sa légalité et sa reconnaissance du point de vue religieux, cette nouvelle formule, appelée Kholaâ, était rare en Algérie. Elle est plutôt inspirée des sociétés orientales. Situation sociale précaire, crise du logement, promiscuité, violence verbale et physique?Bref !Les arguments et les motivations ne manquent pas pour justifier une demande de divorce formulée par l'homme ou la femme et ils sont rares les couples qui réussissent à cerner le vrai problème d'une telle décision.Le sociologue A. Madani, explique dans les propos qui suivent le phénomène : «Que l'on invoque les comportements d'un mari revêche ou d'une femme opiniâtre ou que l'on reproche à la belle mère son hostilité à l'égard de sa bru, ne peuvent suffire pour amener le couple à demander la séparation. Les vrais problèmes sont ailleurs même si lesdits comportements peuvent à tout moment composer des ingrédients non négligeables pour aller vers cette décision-sanction à l'égard de l'autre».Il estime que l'absence du dialogue avant et après le mariage est la cause principale dans la majorité des divorces. «Des couples commencent leur vie par les affabulations et les mensonges pour finir déçus par la personne qu'ils croyaient connaitre. On peut à tout moment y remédier par la discussion, les concessions et la reconnaissance de l'autre. Mieux encore, l'échec du couple doit faire partie du lot des débats sérieux autour de ce projet qu'est la gestion d'une famille».


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