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Silence... on meurt !


Silence... on meurt !
L'Alliance des associations d'aide aux cancéreux dans 10 wilayas du pays a tiré, à Alger, la sonnette d'alarme sur "la situation catastrophique" de ces malades.L'Alliance des associations d'aide aux cancéreux dans 10 wilayas du pays a tiré, à Alger, la sonnette d'alarme sur "la situation catastrophique" de ces malades.La présidente de l'alliance, Hamida Kettab, a affirmé lors d'une conférence animée au forum du quotidien DK News, que la situation des cancéreux "régresse de jour en jour", soulignant que "l'écart entre les rendez-vous fixés pour la radiothérapie est passé de 5 mois ces dernières années à une année et demie en 2015."Elle a appelé au remboursement, par la Caisse nationale des assurances sociales, des séances de radiothérapie effectuées au niveau du secteur privé, une seule séance coûtant près de 12.000 DA. Elle a cité, à cet effet, le cas des patientes atteintes du cancer du sein ayant subi une ablation et "leurs souffrances", outre l'écart important entre les différentes séances de radiothérapie. Il "ne s'agit pas d'un problème d'équipements ou de structures mais plutôt d'un problème de gestion", a-t-elle estimé, soulignant que "la situation empire de jour en jour".Déplorant le fait que certains malades ne bénéficiaient pas de chimiothérapie au sein des établissements hospitaliers publics, Mme Kettab a souligné "l'absence d'une prise en charge de la douleur et la pénurie de calmants (morphine)", appelant à "veiller à la préservation de la dignité du patient". Noura Boulazrag, présidente de l'association El-Amal de la wilaya de Batna a cité le centre de cancérologie de cette wilaya, ouvert en 2014, qui "enregistre un manque dans plusieurs spécialités et qui est incapable de prendre en charge les patients, originaires de dix wilayas voisines".Le représentant de l'association de la wilaya de Jijel, Mourad Boukraa, dit que leur "centre connaît également une situation déplorable qui déteint sur les maladesde cette ville", soulignant la nécessité de "poursuivre l'action des associations en vue d'améliorer la prise en charge des malades atteints du cancer".La représentante du ministère de la Santé, Salima Meghmoun, a indiqué qu'après "l'ouverture des centres de Sétif et de Batna et la réhabilitation du centre anti-cancéreux de Constantine, l'écart entre les différentes séances a été réduit, rassurant les associations quant à l'ouverture et l'équipement de nouveaux centres à la fin de la l'année en cours".Au sujet de la prescription de l'ordonnance de chimiothérapie et l'obligation faite au patient de les obtenir en dehors des hôpitaux, Mme Meghmoun a appelé les malades concernés à "soumettre leurs ordonnances directement au ministère pour ouvrir une enquête et aider ces patients à acquérir leurs médicaments".S'agissant de la pénurie des médicaments au niveau des hôpitaux, le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux, M'hamed Ayad, a insisté sur la distribution régulière des médicaments aux différents établissements hospital iers, soulignant "la disponibilité d'un stock de sécurité au niveau de la pharmacie centrale".La présidente de l'alliance, Hamida Kettab, a affirmé lors d'une conférence animée au forum du quotidien DK News, que la situation des cancéreux "régresse de jour en jour", soulignant que "l'écart entre les rendez-vous fixés pour la radiothérapie est passé de 5 mois ces dernières années à une année et demie en 2015."Elle a appelé au remboursement, par la Caisse nationale des assurances sociales, des séances de radiothérapie effectuées au niveau du secteur privé, une seule séance coûtant près de 12.000 DA. Elle a cité, à cet effet, le cas des patientes atteintes du cancer du sein ayant subi une ablation et "leurs souffrances", outre l'écart important entre les différentes séances de radiothérapie. Il "ne s'agit pas d'un problème d'équipements ou de structures mais plutôt d'un problème de gestion", a-t-elle estimé, soulignant que "la situation empire de jour en jour".Déplorant le fait que certains malades ne bénéficiaient pas de chimiothérapie au sein des établissements hospitaliers publics, Mme Kettab a souligné "l'absence d'une prise en charge de la douleur et la pénurie de calmants (morphine)", appelant à "veiller à la préservation de la dignité du patient". Noura Boulazrag, présidente de l'association El-Amal de la wilaya de Batna a cité le centre de cancérologie de cette wilaya, ouvert en 2014, qui "enregistre un manque dans plusieurs spécialités et qui est incapable de prendre en charge les patients, originaires de dix wilayas voisines".Le représentant de l'association de la wilaya de Jijel, Mourad Boukraa, dit que leur "centre connaît également une situation déplorable qui déteint sur les maladesde cette ville", soulignant la nécessité de "poursuivre l'action des associations en vue d'améliorer la prise en charge des malades atteints du cancer".La représentante du ministère de la Santé, Salima Meghmoun, a indiqué qu'après "l'ouverture des centres de Sétif et de Batna et la réhabilitation du centre anti-cancéreux de Constantine, l'écart entre les différentes séances a été réduit, rassurant les associations quant à l'ouverture et l'équipement de nouveaux centres à la fin de la l'année en cours".Au sujet de la prescription de l'ordonnance de chimiothérapie et l'obligation faite au patient de les obtenir en dehors des hôpitaux, Mme Meghmoun a appelé les malades concernés à "soumettre leurs ordonnances directement au ministère pour ouvrir une enquête et aider ces patients à acquérir leurs médicaments".S'agissant de la pénurie des médicaments au niveau des hôpitaux, le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux, M'hamed Ayad, a insisté sur la distribution régulière des médicaments aux différents établissements hospital iers, soulignant "la disponibilité d'un stock de sécurité au niveau de la pharmacie centrale".




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