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Sidi Bel Abbès
Quatre cadres de la direction de l'Urbanisme et de la Construction ainsi que les responsables de deux bureaux d'études et celui d'une entreprise spécialisée dans les travaux de bâtiments ont, récemment, été auditionnés par le magistrat instructeur prés le tribunal de Sidi Bel Abbés dans le cadre d'une affaire d'infraction au code des marchés.Selon des sources judicaires, ces cadres sont soupçonnés d'avoir transféré une enveloppe financière d'un montant de 400 millions de centimes, destinée à la réhabilitation du quartier Monplaisir pour la réhabilitation de l'esplanade de la place du 1er novembre (ex-Carnot). Une réhabilitation qui, rappelons-le, avait soulevé maintes interrogations au vu de la qualité des matériaux utilisés. Ce projet, réalisé en 2011, a fait l'objet d'une enquête menée par la brigade économique et financière de la sûreté de wilaya.Plusieurs griefs ont été retenus par les enquêteurs à l'encontre des accusés, entre autres, «l'abus d'autorité, dilapidation de deniers publics et infraction au code des marchés publics». D'après nos sources, la justice a entendu, dans le cadre de cette affaire, l'ex-directeur de l'Urbanisme, un ancien chef de service, un ex-chef de département et un technicien chargé du suivi au niveau de la DUC.Signalons que depuis deux années, plusieurs cadres de l'administration locale ont fait l'objet de poursuites judicaires suite à des révélations sur la passation de marchés douteux. En décembre 2014, le tribunal de Sidi Bel Abbès avait reconnu coupable de faux et usage de faux l'ex- directeur de l'Administration Locale et le chef de service du budget, les condamnant chacun à une année de prison ferme. Dix huit autres co-accusés dont des entrepreneurs et des fournisseurs poursuivis dans cette affaire pour les mêmes chefs d'accusation, ont écopé, chacun, de 18 mois de prison ferme. L'affaire qui a éclaté en mai 2013, juste après l'installation de l'actuel wali, avait fait l'objet d'une enquête judicaire menée par la brigade économique et financière de la sûreté de wilaya.L'enquête judiciaire avait été ordonnée par le parquet de Sidi Bel Abbès à la suite des conclusions d'une commission d'enquête dépêchée par le ministère de l'Intérieur deux mois auparavant. Selon des sources concordantes, ces affaires ne constituent, cependant, qu'une infime partie des dépassements et entorses à la législation relative au code des marchés au niveau de la wilaya.





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