Algérie - Urbanisme

Sétif - Haro sur les parkings sauvages: Bientôt 500 aires de stationnement


Sétif - Haro sur les parkings sauvages:  Bientôt 500 aires de stationnement




Cette opération permettra aux jeunes chômeurs de trouver un emploi et gagner honnêtement leur vie.

Les parkings clandestins causant moult désagréments aux automobilistes devant se plier au diktat des exploitants de voies publiques sont désormais réglementés. D’autant plus qu’une première expérience a été lancée en début de semaine à El Eulma, où sept (7) espaces sont exploités par des jeunes liés à la municipalité par une convention. De nombreux jeunes ont ainsi trouvé un poste de travail qui leur permet de gagner dignement et honnêtement leur vie.

Dans le but de généraliser l’opération à travers les 60 communes de la wilaya, où l’on ne prévoit pas moins de 500 aires de stationnement, la direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) est en train d’élaborer un cahier des charges mentionnant clairement les droits et devoirs des jeunes devant se regrouper en coopérative.

L’on apprend que les futurs exploitants des aires de stationnement auront l’obligation d’offrir de bonnes prestations et des tickets visés par le service des impôts.

Le respect de l’environnement et du voisinage est en outre exigé de l’exploitant devant exercer en tenue réglementaire.

Attendue et réclamée depuis des lustres, l’opération est aussi bien accueillie par les automobilistes que par les jeunes concernés qui vont devoir exercer un métier en toute légalité.

Reste à savoir maintenant le rôle à jouer par les municipalités ne devant pas faire dans le favoritisme et le «ben-amisme» lors de l’attribution des décisions d’exploitation de ces espaces, ne pouvant être que des palliatifs, pour des agglomérations comme El Eulma et Sétif où le stationnement du véhicule passe le plus souvent par un véritable parcours du combattant.

La réalisation de parkings à étages par le privé ou le public qui n’est toujours à l’ordre du jour des décideurs de la wilaya, intrigue plus d’un. Soulevée à maintes reprises et depuis des années, la question n’est apparemment pas la priorité des responsables de la direction des transports et des autorités locales, qui, eux, ne sont pas exposés au problème, et qui affichent donc un silence radio.

Kamel Beniaiche



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