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Session estivale à Dellys



Session estivale à Dellys
La notion de colonie de vacances est faussée. Le décret exécutif n°12-117 (18 rabie ethani 1433) du 11 mars 2012, modifiant et complétant le décret n°86-341 du 23 décembre 1986 fixant les conditions de création, d'organisation et de fonctionnement des centres de vacances et de loisirs pour jeunes notamment les articles 4 et 22, est clair.Même le projet pédagogique est mis à l'écart dans un certain centre de vacances et de loisirs. La gestion d'une colonie de vacances implique une action éducative et socioculturelle qui assure l'intégration dans la vie communautaire et cela, nécessite un personnel performant et qualifié. De ce fait, encadrer au mieux un centre de vacances et assurer un agréable séjour aux enfants, suppose une équipe d'encadrement motivée et imprégnée des concepts de la vie associative. Alors que les responsables sont souvent absents, d'après ce qui se dit et se raconte au niveau de certains centres de vacances appartenant à un organisme étatique, connu par l'organisation des CVL, ou rien ne passe inaperçu, c'est le cas du directeur du centre de vacances au camp de jeunes Guinguette à Dellys dans la wilaya de Boumerdes, désigné par la l'ANALJ, pour encadrer les enfants de Ghardaïa. Ce directeur a encadré un centre de vacances la première session au mois de Ramadhan 2014 au camp de jeunes Mokrani à Sidi Fredj, il a commis des fautes et a été viré' Cela n'a pas empêché son pour encadrer cette session spéciale pour les enfants de Ghardaia. Ce directeur est connu pour être préoccupé par des besoins personnels et sa famille et son entourage. Un autre fait de taille suscite l'attention d'un simple visiteur. Ce centres enregistre quotidiennement des invités de circonstance et, des dizaines de prises en charge sont supportées par le budget attribué aux enfants colons. Confiés des enfants à des responsables dépourvus de capacités intellectuelles adéquates, cela n'engendre que des répercussions sur le moral de cette vie communautaire. N'est-ce pas la raison pour laquelle, les parents hésitent à envoyer leurs enfants en colonie de vacances. Pour revenir à ce centre de vacances, le directeur du CVL n'a que le titre, car un centre de vacances ne doit en aucun cas, être considéré comme un simple lieu de regroupement pour jeunes ou encore un hospice pour vieillards. Une session en trois phases Des études effectuées à travers le monde insistent sur l'importance de la qualification du personnel, de sa spécialisation et de son niveau d'instruction. Pour saisir l'importance d'une session, qui se répartit en 3 phases de six jours chacune, il faut savoir que la première étant celle de l'adaptation, la deuxième, de l'intégration et la troisième phase, de la participation active à la vie en groupes. Cela implique l'épanouissement de l'enfant si les encadreurs remplissent les conditions exigées pour une telle action éducative. Malheureusement, aujourd'hui, le bricolage est de mise à cause d'un manque d'organisation réfléchie et dee programme d'action, ou les activités culturelles et scientifiques, jeux éducatifs et de sensibilisation, font largement défaut. Alors que plusieurs organismes déploient d'énormes efforts pour assurer toutes les commodités utiles et nécessaires à ces centres de vacances, et met tous les moyens pour permettre aux jeunes colons de passer d'agréables moments de détente, de loisirs et de plaisir, le comportement de certains directeurs des CVL, dépourvus de bases solides, influe négativement sur la bonne marche des ces centres de vacances où certains comportements au vu et au su des petits colons affectent la bonne morale, l'organisation pédagogique et l'action éducative, qui doivent rayonner au cours d'une pareille vie associative. La monotonie occupe une place de choix N'est-il pas aberrant, qu'un ouvrier professionnel occupe un poste si important de directeur du CVL, alors que cette fonction, en milieu de jeunes, requiert des compétences avérées ' Par l'insuffisance d'activités culturelles et scientifiques, en l'absence de l'aspect pédagogique, la monotonie occupe une place de choix. Le programme d'une journée se limite la plupart du temps ainsi: 7 h30mn/8h30mn petit déjeuner, 10h la plage, 13h déjeuner, longue sieste jusqu'à 17h et plus, goûter, promenade, parfois veillée. En outre, ce directeur change les animateurs du CVL, comme on change de chemise. Par ailleurs, le marchandage se fait sur le dos des enfants puisqu'une animatrice sans visa d'encadrement a été ramenée par ce directeur pour encadrer ces jeunes... Avant même l'arrivée des enfants, le médecin du centre de vacances et son infirmier ainsi que le psychologue ont quitté les lieux quand ils ont constaté que le directeur est incompétent pour gérer ce centre. Le lendemain, lors de l'arrivée des enfants, une vingtaine d'animateurs et animatrices ainsi que les agents de services ont quitté à leur tourt le centre pour les mêmes raisons que le médecin et son infirmier. Un autre fait troublant, celui des accidents. Le jour même de l'arrivée des enfants, un enfant à agresser son ami avec un morceau de verre au visage, le directeur n'a même pas déclaré l'accident. Heureusement que les services de la police de Dellys ont été avisés et ont pris en charge cette agression et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident. Pour terminer, bien qu'il reste encore à dire sur ce sujet, des enfants dorment à même le sol faute de la literie. Selon nos sources, rien ne va plus dans ce centre puisqu'au troisième jour, un directeur adjoint originaire de la wilaya de M'Sila a quitté le centre pour diverses raisons. Il est temps que le Ministre de la Jeunesse découvre tous ses dépassements.


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