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Satisfaire davantage et en permanence la demande du secteur économique




Satisfaire davantage et en permanence la demande du secteur économique
La politique du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels a été renforcée pour « satisfaire davantage la demande du secteur économique. On forme en fonction des besoins des secteurs économiques. La nouvelle stratégie du secteur porte sur le partenariat avec les secteurs utilisateurs et producteurs » a précisé la directrice de l'orientation et du suivi de la formation professionnelle (DOSF), Ounissa Aloune. Pour la réalisation du plan quinquennal 2015/2019, la directrice a rappelé qu'un accord cadre a été signé avec 14 départements ministériels et sept organisations patronales dont le FCE, aunsi que l'UGTA. Cet accord prévoit un apprentissage en milieu professionnel. Le secteur de la formation professionnelle va accompagner le plan quinquennal en matière de ressources humaines. La responsable a précisé que suite à cet accord, des conventions sont signées avec chaque ministère. « Une convention de partenariat a été conclue avec les différents secteurs en vue de clarifier leurs besoins et d'identifier les profils et les qualifications. Les formations sont étudiées selon les besoins. On ne forme pas de futurs chômeurs », a-t-elle avancé. Chaque secteur a présenté ses besoins en main d'?uvre à l'exemple de la pêche qui a exprimé le besoin de 13.887 pour l'année 2015 dans différentes branches. Pour la mise en ?uvre de ces conventions, des groupes de travail sont mis en place pour l'élaboration d'un cahier de charges pour les secteurs qu'ils doivent respecter. La directrice a mis l'accent sur le rôle important des entreprises dans la réussite de la politique de la formation professionnelle.« L'entreprise doit s'impliquer dans la formation qualifiée, qu'elle soit publique ou privée, nationale ou étrangère. Elle doit parrainer les diplômés et accompagner les stagiaires dans la création de leur propre entreprise et privilégier les stagiaires qui ont suivi des apprentissages chez elle. Elle doit, également, garantir la formation continue des travailleurs. Tous les métiers sont dotés de nouvelles technologies, ce qui nécessite la mise à jour des connaissances ainsi que la formation des formateurs. On a prévu, également, des stages professionnelle au profit des formateurs », a-t-elle ajouté. Vers la création de centres d'excellencePar ailleurs, la responsable a annoncé la création de centres d'excellence dans plusieurs wilayas. Ces derniers seront parrainés en coopération avec des entreprises étrangères. « Cela s'inscrit dans la nouvelle vision du secteur d'aller aux établissements de formation professionnelle aux normes internationales. On va travailler en étroite collaboration avec Schneider et Renault dans les formations en électronique, en automobile et dans la vente. La formation théorique se fera au niveau des centres de formation et l'apprentissage au sein de ces entreprises. Le secteur examine la possibilité d'un accompagnement financier au profit des petites entreprises accueillant des stagiaires dans le cadre d'une formation pratique », a-t-elle souligné. Les centres d'excellence en bâtiment à Rouiba et en électricité énergétique et énergie renouvelable et en agriculture à El Oued sont dotés de high-tech et des meilleurs formateurs. Les meilleurs candidats seront orientés vers ces centres, a précisé la directrice. Les jeunes préfèrent la « blouse blanche »Les spécialités les plus prisées par les jeunes sont « la blouse blanche », a expliqué la sous-directrice des référentiels. C'est-à-dire l'informatique, l'administration et la gestion, l'hôtellerie et l'électrique. « On essaye, à travers les portes ouvertes que les directions de wilayas organisent chaque année, de sensibiliser les jeunes sur les filières qui assurent des postes d'emploi dans le futur », a-t-elle expliqué. Les wilayas qui enregistrent le plus grand nombre des inscrits et des stagiaires formés sont la Alger, Sétif, Batna, Oran et Tizi Ouzou, vu la concentration de la population. Il est à signaler que les jeunes stagiaires bénéficient d'une bourse selon leur niveau, durant leur formation, « pour assurer au moins les frais de transport. Une prime d'équipement est allouée à certains stagiaires comme les apprentis en coiffure », a assuré Mme Moualek.


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