Saïdani en colère

La réaction du chef du groupe parlementaire du FLN à l'APN, Tahar Khaoua, faisant suite à l'action de protestation menée par les policiers ces derniers jours, n'a pas du tout été appréciée par la direction politique du vieux parti.La réaction du chef du groupe parlementaire du FLN à l'APN, Tahar Khaoua, faisant suite à l'action de protestation menée par les policiers ces derniers jours, n'a pas du tout été appréciée par la direction politique du vieux parti.En effet, selon des sources concordantes au sein du parti le secretaire géneral du FLN, Amar Saïdani, serait très en colère contre la sortie médiatique de Tahar Khaoua. A en croire ces mêmes sources Saïdani l'a d'aillleurs clairement signifié de vive voix à Tahar Khaoua. Le patron du FLN n'a pas apprécié l'immixtion du chef du groupe parlementaire à l'APN dans une affaire qui ne relève pas de ses prérogatives puisque c'est à la direction politique d'exprimer la position du parti sur cette affaire sensible qui a fait couler beaucoup d'encre.En tant que chef du groupe parlementaire du FLN à la chambre basse du Parlement Tahar Khaoua a, pour rappel, rendu public un communiqué mardi dernier dans lesquel il a carrément estimé que l'action de protestation des policiers fait partie d'un "complot" contre l'Algérie.En effet, dans un communiqué en deux paragraphes, le groupe parlementaire estime que "l'utilisation de certains éléments de la police pour provoquer des émeutes et le chaos est une des manoeuvres ourdies contre l'Algérie et ne sert pas l'intérêt supérieur de la nation" . Il va sans dire que Tahar Khaoua, signataire de ce communiqué, n'a pas désigné ces parties incriminées puisqu'il est resté muet sur la question.Le communiuqué a, en outre, souligné qu'en "tant qu'élus du peuple, nous reconnaissons les réalisations en matière de réformes et de développement de l'appareil de la sûreté nationale durant la dernière période". Le groupe parlementaire du FLN, à tout le moins son chef, s'est précipité en rendant public ce communiqué alors que les autres groupes parlementaires de la majorité se sont cantonnés dans le silence laissant le soin à leurs partis de prendre position.Pour rectifier le tir le membre du bureau politique du FLN, chargé de la communication et de l'informaation, Saïd Bouhadja, est monté au créneau pour recadrer les propos de Tahar Khaoua. Bouhadj, très réservé, lorsqu'il a été interrogé par les médias pour donner la position officielle sur ce mouvement de protestation inédit dans les annales, a botté en touche en estimant que l'Etat a pris ses responsabilités en répondant favorablement aux revendications socio-professionnelles des éléments de la police. Saïd Bouhadja a totalement écarté la dimension politique contrairement à Tahar Khaoua.Ce dernier a d'ailleurs été désavoué par de nombreux députés du FLN qui ont soutenu que le chef du groupe parlementaire à l'APN a fait cavalier seul et n'a consulté personne avant de rendre public ce communiqué. Tahar Khaoua n'en est pas à son premier impair puisqu'il a mis dans la gêne la direction du parti à plusieurs reprises par son caractère impulsif. Pourtant il continue de jouir de toute la confiance de Amar Saïdani qui lui a renouvellé sa confinace en le reconduisant pour la deuxième année consécutive à la tête du groupe parlementaire à l'APN.En effet, selon des sources concordantes au sein du parti le secretaire géneral du FLN, Amar Saïdani, serait très en colère contre la sortie médiatique de Tahar Khaoua. A en croire ces mêmes sources Saïdani l'a d'aillleurs clairement signifié de vive voix à Tahar Khaoua. Le patron du FLN n'a pas apprécié l'immixtion du chef du groupe parlementaire à l'APN dans une affaire qui ne relève pas de ses prérogatives puisque c'est à la direction politique d'exprimer la position du parti sur cette affaire sensible qui a fait couler beaucoup d'encre.En tant que chef du groupe parlementaire du FLN à la chambre basse du Parlement Tahar Khaoua a, pour rappel, rendu public un communiqué mardi dernier dans lesquel il a carrément estimé que l'action de protestation des policiers fait partie d'un "complot" contre l'Algérie.En effet, dans un communiqué en deux paragraphes, le groupe parlementaire estime que "l'utilisation de certains éléments de la police pour provoquer des émeutes et le chaos est une des manoeuvres ourdies contre l'Algérie et ne sert pas l'intérêt supérieur de la nation" . Il va sans dire que Tahar Khaoua, signataire de ce communiqué, n'a pas désigné ces parties incriminées puisqu'il est resté muet sur la question.Le communiuqué a, en outre, souligné qu'en "tant qu'élus du peuple, nous reconnaissons les réalisations en matière de réformes et de développement de l'appareil de la sûreté nationale durant la dernière période". Le groupe parlementaire du FLN, à tout le moins son chef, s'est précipité en rendant public ce communiqué alors que les autres groupes parlementaires de la majorité se sont cantonnés dans le silence laissant le soin à leurs partis de prendre position.Pour rectifier le tir le membre du bureau politique du FLN, chargé de la communication et de l'informaation, Saïd Bouhadja, est monté au créneau pour recadrer les propos de Tahar Khaoua. Bouhadj, très réservé, lorsqu'il a été interrogé par les médias pour donner la position officielle sur ce mouvement de protestation inédit dans les annales, a botté en touche en estimant que l'Etat a pris ses responsabilités en répondant favorablement aux revendications socio-professionnelles des éléments de la police. Saïd Bouhadja a totalement écarté la dimension politique contrairement à Tahar Khaoua.Ce dernier a d'ailleurs été désavoué par de nombreux députés du FLN qui ont soutenu que le chef du groupe parlementaire à l'APN a fait cavalier seul et n'a consulté personne avant de rendre public ce communiqué. Tahar Khaoua n'en est pas à son premier impair puisqu'il a mis dans la gêne la direction du parti à plusieurs reprises par son caractère impulsif. Pourtant il continue de jouir de toute la confiance de Amar Saïdani qui lui a renouvellé sa confinace en le reconduisant pour la deuxième année consécutive à la tête du groupe parlementaire à l'APN.