Algérie - A la une

SAIDA
Une soirée a été organisée dans la nuit du dimanche au lundi au théâtre régional en présence du chef de l'exécutif de wilaya, du mouvement associatif et de la société civile.En plus de la consultation régulière d'une page facebook qui s'améliore mais à laquelle n'adhèrent pas encore toutes les directions qui redoutent et craignent la transparence dans leur gestion, Mr Saïd Meziane privilégie également la communication et surtout le contact direct que ne peuvent supporter des élus impopulaires ou certains responsables administratifs qui brillent souvent par leur absence et dont le secteur demeure en souffrance à cause de leur fuite en permanence.Devant la situation alarmante dont il a lourdement hérité et grâce aux larges décisions encourageantes du Premier ministre, le wali a dressé un tableau exhaustif des nombreux projets inscrits au profit de cette wilaya déshéritée pour combler les énormes retards accumulés et dont les réalisations la rehausseront au niveau de l'espoir des Saidéens qui frisaient la désolation. Parmi les nombreux projets en cours, l'assistance a été invitée pour aider à sensibiliser sans cesse à la contribution citoyenne visant à améliorer davantage le cadre de vie et le bien-être. En attendant que la DRAG assainisse les associations fictives qui discréditent le mouvement associatif, le wali appelle de tous ses v?ux au rassemblement de toutes les compétences marginalisées vers la création d'un conseil consultatif communal et d'établir en septembre le bilan du bureau de wilaya de l'action culturelle qui doit se ressourcer en adéquation avec ses finances.C'est ainsi que dans le cadre de l'amélioration urbaine, la Direction de l'Urbanisme et de la Construction vient d'engager une opération de reverdissement des espaces épars à travers le chef-lieu dont la superficie est estimée à plus de vingt hectares. Une enveloppe financière de 70 milliards de centimes scindée en deux (50 et 20 milliards) est ainsi affectée à l'embellissement de pas moins de 16 cités OPGI.Les dix entreprises engagées disposent de délais de réalisation de 4 à 6 mois prolongés d'une garantie d'un an pour assurer le gardiennage, l'entretien et l'arrosage du gazon naturel et des nouvelles plantations. Après les délimitations des parcelles en collaboration avec les riverains, les points d'arrosage ont été conjointement choisis avec l'Algérienne des Eaux qui assure le compteur à l'indicatif de l'entreprise jusqu'à la réception de ces mini-projets en attendant de statuer définitivement sur la fixation d'un tarif spécifique à cette consommation d'intérêt public. La vigilance citoyenne doit d'ores et déjà s'inscrire contre les abus en tous genres. Sur proposition du wali et avec l'aval de la ministre de la Solidarité, la DAS a intégré 500 recrues d'Algérie blanche au sein de ces mini entreprises opérationnelles pour les former sur le terrain aux diverses tâches environnementales.Ensuite, grâce à l'appui des autorités locales, ces jeunes seront accompagnés pour créer leurs propres micro-entreprises qui seront dotées de tous les moyens adéquats et soutenus par des plans de charges contractés auprès des collectivités locales.Ainsi, les communes seront progressivement déchargées des lourdes tâches qui les encombrent, indisposent leurs habitants et incommodent la vie citadine de tous les jours. Par ailleurs et en parallèle avec l'embellissement extra-muros, l'OPGI vient de concourir avec une enveloppe de 127 milliards de centimes destinés au lifting de tous les bâtiments de ses 64 cités concernés (y compris celles de Rebahia). Contrairement à l'APC, l'OPGI a mené une véritable campagne de sensibilisation pour orienter ses partenaires à désigner ou plutôt élire 2 personnes par bloc d'habitation dont l'ensemble des représentants constitueront à leur tour le comité de cité qui sera officiellement installé en tant qu'association de quartier agréée.C'est en concertation avec ceux dûment mandatés par leurs voisins que les 12 bureaux d'études engagés ont établi un diagnostic précis des interventions à opérer sur l'étanchéité, les vides sanitaires (s'il y en a), les cages d'escaliers, les marches et les contre marches, les portes d'accès et, enfin, le ravalement de façades. Les cahiers des charges étant en phase finale d'approbation, l'avis d'appel s'offre à 128 entreprises locales qui doivent faire leurs preuves pour relooker durablement ces belles cités, patrimoine immobilier de l'Algérie indépendante.Face à l'aubaine de ces marchés juteux, un ex-cadre de la DLEP nous avertira que les différents intervenants doivent veiller scrupuleusement à la conformité des travaux. Les responsables de blocs étant associés à la réception administrative, ils ne manqueront pas -comme ils le réclament déjà- de mentionner de judicieuses réserves que les « sursitaires des malfaçons » doivent éviter à tout prix et définitivement. En revenant aux espaces verts, certains nostalgiques de l'écologie dont la parcelle et le bloc s'avèrent isolés souhaitent des responsables locaux leur conversion(déjà réussie à l'étranger ) en jardins partagés. Ainsi, le troisième âge conservera plus longtemps sa condition physique et sera côtoyé par la première enfance qui se familiarisera précocement avec l'environnement en soignant les potagers sous le regard médusé des internautes hypocrites qui réviseront leurs copies haineuses et/ou vengeresses des « pâturages urbains » .Enfin, et c'est une bonne nouvelle, bon nombre de médecins avisés, désirant adhérer à ce projet novateur, attendent d'être contactés par des élus crédibles et sincères afin d'apporter également leur contribution par le financement des travaux de faïence pour enjoliver le soubassement des façades d'entrée et probablement le hall principal d'accès. A moyen ou long terme, avisent-ils les propriétaires ne manqueront pas de suivre l'exemple collectif.Après les éclaircissements judicieux apportés par les principaux directeurs concernés présents à la tribune officielle, le wali semble également fier de ses deux jeunes directrices (action sociale et environnement ) dont les belles interventions féminines sont venues doublement égayer, dira-t-il, l'atmosphère dans ce débat de projets structurants dont la concrétisation future fait déjà rêver au présent prometteur. Faisant également allusion à la directrice des équipements publics (en convalescence), M. Meziane ironisera que « cette parité politique ne représente ni des bouts de femmes ni des moitiés, mais bel et bien, comme le dit le jargon populaire, des femmes et demi en reconnaissance à leur courage d'affronter la vindicte de lettres anonymes dont se reconnaissent honteusement les auteurs désavoués intérieurement par leurs actes antérieurs. Dans les nombreuses interventions, dont trois seulement d'intérêt personnel, les assistants étaient enthousiasmés, jalousant sans nul doute les prôneurs du boycott qui avaleront difficilement que le wali a déjà passé le flambeau du rêve prometteur car réunissant au préalable tous les atouts d'un cadre enchanteur.Déjà secrétaire général à Guelma, Saïd Meziane « faisait le v?u de devenir wali dans l'objectif de promouvoir durablement une ville comme Guelma à la hauteur de ses destinées incompréhensiblement retardées ». De son passage tout récent à Saïda, il ambitionne de réaliser ici ce rêve enfoui afin de rendre à cette wilaya profondément heureuse. Après plus de trois heures et demi de débats à c?ur ouvert, le rêve éveillé de la nombreuse assistance a failli être brisé par une intervention cauchemardesque car très maladroitement formulée, bien que légitime dans le fond, mais devant entrer dans son propre contexte approprié : le cimetière intercommunal de Sidi Maamar est arrivé à saturation extrême. Cette interpellation fougueuse visait le maire fraîchement installé qui se trouve acculé par le temps pour la prospection urgente d'une assiette foncière où son équipe de fossoyeurs communaux préparera consciencieusement l'alignement organisé des tombes pour honorer dignement ceux qui nous quittent au jour le jour.



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