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Saâdani appelle l'opposition au dialogue



Saâdani appelle l'opposition au dialogue
Le SG du FLN ne veut rien d'autre qu'un gouvernement qui soit issu de la majorité parlementaire que représente son parti.Après avoir arraché le 4e mandat pour lequel son parti s'est sacrifié, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, veut la moralisation de la vie politique nationale.Il a appelé, hier, lors d'une conférence de presse au siège du parti à Alger, les partis politiques soutenant Bouteflika et ceux de l'opposition à ouvrir un dialogue en vue de construire un véritable Etat démocratique et moraliser la vie politique.«On a besoin d'une solidarité nationale et de s'accepter les uns les autres. Il est temps pour la classe politique, partis de l'allégeance et partis de l'opposition, de se rapprocher et de dialoguer», a-t-il lancé, précisant que ce dialogue ne voudra pas signifier que les partis abandonnent leurs programmes ou projets.Pour le conférencier, si on n'arrive pas à ce stade de conception des choses, les partis ne pourront pas encadrer la société ni ne pourront être un facteur d'unité mais plutôt de division.Toutefois, le SG du FLN estime que les partis doivent être représentatifs, faisant remarquer que certains ne donnent pas d'importance à la base militante.Sur un autre plan, le premier responsable de l'ex-parti unique a annoncé que le programme du président Bouteflika pour le 4e mandat sera entamé par la révision de la Constitution. Plutôt que de l'instauration d'un Etat civil «qui dérange certains», Saâdani a préféré parler d'un Etat de droit qui sera consacré dans le nouveau texte fondamental. Il plaide que le premier responsable du gouvernement soit issu du parti majoritaire.«Dans la nouvelle Constitution, le gouvernement doit être représentatif du peuple et il doit rendre des comptes», a-t-il dit, regrettant que dans tous les pays du monde, lorsqu'un parti remporte les élections, il lui appartient de constituer le gouvernement sauf en Algérie.M.Saâdani qui, avant l'élection présidentielle, prédit que le FLN ne fera plus parti du pouvoir après l'élection car il sera lui-même le pouvoir, a laissé entendre que le prochain Premier ministre sera issu du FLN.Ce qui est sûr, indique-t-il, la prochaine Constitution servira plus le FLN que l'opposition. Amar Saâdani s'est dit, en outre, contre la période de transition proposée par certains partis et personnalités politiques. Pour lui, cette revendication répond à un agenda bien précis qui a commencé par l'exigence de l'application de l'article 88 de la Constitution à Bouteflika. Il estime que les «Non au 4e mandat», «Barakat», «les généraux à la retraite qui s'expriment dans des conférences», «les mouvements dans certaines wilayas» font partie de cet agenda.«Ils attendent une autre crise de santé pour sauter encore une fois sur l'article 88», a-t-il ajouté, sans être tendre ni avec les boycotteurs ni avec le mouvement Barakat qu'il traite avec mépris, allant jusqu'à le comparer au mouvement égyptien «Kifaya».«Ceux qui veulent injecter le Printemps arabe en Algérie ne connaissent pas le pays. Le patriotisme reste toujours le guide des Algériens», a-t-il noté.A propos de l'élection présidentielle, le conférencier qualifie le taux de participation de 51,70% comme acceptable. Selon lui, l'élection s'est déroulée dans la transparence, accusant ceux qui dénoncent la fraude de vouloir justifier leur échec.A propos de ses dernières attaques contre le DRS et le général Toufik, Amar Saâdani précise que «le président nous a ordonné le cessez-le-feu».





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