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Route de Tanerfdour à El Milia (Jijel)




Route de Tanerfdour à El Milia (Jijel)
La visite du wali à Tanefdour, un village semi-urbain de quelques 14000 âmes, situé à trois kilomètres au nord de la ville d'El Milia, n'a pas changé la donne pour les habitants.Croyant à une délivrance imminente du problème de la route traversant cette localité, ils ont fini par constater que les travaux lancés à la hâte pour la réfection de ce tronçon maudit sont à l'arrêt.«On ne s'étonne plus parce qu'on ne sait plus qu'est ce qui se passe, c'est une malédiction qui s'abat sur ce village», lancent sur le même ton des habitants.Visiblement en colère face au contexte d'isolement dans lequel ils vivent depuis plusieurs années, ils affirment qu'il n'y a plus aucun moyen de transport qui ose traverser cette localité. «Même les camions 15 tonnes ne passent plus, les transporteurs sont à l'arrêt et les habitants sont confrontés à un isolement total», rappellent ils encore.Pour pouvoir rallier leurs domiciles de l'autre coté du village, les habitants sont contraints de faire des détours au milieu des habitations par une voie sinueuse et accidentée.Et pourtant, quelques jours après le passage du wali, au mois de septembre dernier, les services de la wilaya ont annoncé qu'un projet d'aménagement de cette voie de 2,5 km a été lancé pour un délai de six mois. Or, plus de deux mois après, les travaux sont loin d'avancer pour des motifs qui restent flous.Et dire que ce n'est pas la première fois qu'on tente d'agir par le lancement de tels travaux qui n'ont jamais abouti. Hors usage depuis de longues années, la route en question a fait couler beaucoup d'ancre.Elle a souvent était un motif pour la population d'aller investir le siège de l'APC et porter sa colère aux responsables locaux. Tronçon névralgique du CW B39, elle est la seule qui relie la ville d'El Milia aux localités du nord-est. Jadis bitumée et soigneusement entretenue, elle a fini par devenir un cauchemar pour la population et un véritable casse-tête pour les autorités, lesquelles ont échoué à lui trouver une solution. «C'est la voie de la honte !», ne cesse-t-on de clamer.A défaut de bénéficier d'une route praticable, les habitants sont indignés d'avoir été renvoyés à des ères en arrière. Tout simplement parce qu'ils vivent une situation des plus ubuesques, 53 ans après l'indépendance !



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