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Ross à l'écoute de la société civile Sahara Occidental



Ross à l'écoute de la société civile                                    Sahara Occidental
Christopher Ross, qui a mené sans grands succès neuf rounds de pourparlers informels, réussira-t-il, le 15 novembre prochain, à l'issue de son actuelle tournée de trois semaines dans la région et en Europe, à « faire le point sur les cinq dernières années de négociations directes et recueillir des idées sur les meilleures façons de réaliser un progrès réel dans le processus de négociation » pour parvenir à « une solution qui renforcerait la sécurité et la stabilité de l'Afrique du nord et dans la région du Sahel et permettrait l'autodétermination du peuple du Sahara occidental » ' Pari difficile, selon les observateurs, qui ont déjà le regard fixé sur le rapport que l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental présentera au conseil de sécurité « fin novembre ». En mars dernier, Christopher Ross a exprimé un souhait : visiter El Ayoune, au Sahara occidental occupé. Le Palais royal, qui l'a désavoué deux mois plus tard pour, argue-t-il, « sa partialité », s'est opposé radicalement à cette demande. Sept mois plus tard, Rabat cède, mais campe encore sur sa fameuse proposition d'« autonomie ». Le diplomate américain, qui inscrit sa visite dans la continuité de la mission que lui a confiée le secrétaire général des Nations unies, il y a trois ans, était, hier, dans cette ville-martyre pour s'entretenir, aujourd'hui et demain, avec l'administration coloniale locale et, peut-être, des associations dites proches du Front Polisario. Dimanche, à Rabat, le diplomate américain a rencontré, pour la première fois, des personnalités « en dehors » du gouvernement marocain et ce, pour recueillir leurs points de vue sur le dernier conflit colonial en Afrique, avant de rencontrer, le lendemain, le roi Mohammed VI. Les Sahraouis, qui l'attendent avec espoir dans les territoires libérés, estiment que le référendum qui leur a été promis depuis 1979, doit être au centre des négociations. Une « attente » qui serait possible, selon eux, si le diplomate américain passe au crible les causes qui ont conduit à l'impasse actuelle et les différentes propositions posées sur la table du conseil de sécurité.
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