Renforcement des infrastructures universitaires à Alger

L'inauguration, hier, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de la faculté de médecine à Ben Aknoun et celle de droit à Saïd Hamdine (Bir Mourad Raïs), confirme une réelle dynamique de réalisations dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Abdelhakim Djebrani, sous-directeur du développement et de la prospective au ministère, a estimé, à cet effet, que « la réception des nouvelles facultés de droit et de médecine constitue en soi un acquis à saluer, ces deux réalisations présentant un type d'architecture de haut niveau et dotées d'équipements modernes conforme aux critères de sécurité très élevés ». La nouvelle faculté de droit et celle de médecine sont d'une capacité de 10.000 places pédagogiques chacune. Le même responsable note, à ce propos, que « les deux facultés ainsi réalisées constituent une avancée qualitative en matière d'infrastructures universitaires dans la mesure où elles se distinguent par les nouvelles techniques dont elles disposent, et tout particulièrement la faculté de médecine qui servira d'exemple à suivre dans la réalisation d'édifices intelligents qui utilisent les nouvelles TIC et des moyens de sécurité numérisés ». Abordant la question du nombre d'étudiants inscrits actuellement au niveau des facultés, le responsable a souligné que « l'université d'Alger compte à l'heure actuelle plus de 164.000 étudiants entre 142.000 en graduation et plus 21.000 en post-graduation ». L'université d'Alger dispose de 19 établissements universitaires : 4 universités, 10 écoles nationales, 2 écoles normales ainsi que 3 écoles préparatoires. A souligner que la tutelle avait opté pour une nouvelle carte de répartition de l'université d'Alger divisée, depuis, en plusieurs pôles. C'est à travers cette nouvelle répartition que l'université d'Alger Benyoucef-Benkhedda est devenue « université d'Alger I », celle de Bouzaréah est devenue « université d'Alger II », alors que la faculté de Dely Brahim est appelée, depuis, « université d'Alger III ». A ces établissements, il faut ajouter l'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (Bab Ezzouar). Le nombre d'universités dans la capitale est appelé à passer à cinq, une fois achevés les travaux de réalisation d'une université dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Composée de 5 facultés et dotée d'une capacité d'accueil de 20.000 étudiants, de 6 résidences universitaires de 11.000 lits, l'infrastructure devrait être livrée, déclare le même responsable, début 2018.