Algérie - A la une


Relizane
Bien qu'elle soit l'une des plus anciennes et des plus importantes communes de la wilaya, Kalaa qui dépend de la daïra de Yellel, vit toujours en marge du développement.Son chef-lieu qui fut un carrefour incontournable où même les Ottomans y ont transité comme en témoigne leur cimetière, semble garder ses secrets. La mosquée ancestrale et la maison de la «Fetwa» sont, entre autres, les importants indicateurs de l'importance de la cité qui, malheureusement, patauge de nos jours. Kalaa, vestige aujourd'hui abandonné, était jadis un bastion historique et commercial, a souligné un jeune intéressé par le patrimoine.D'ailleurs, la mémoire collective se rappellera toujours du tapis de Kalaa, dont la renommée a dépassé les frontières. Cependant, il semble que toutes ces valeurs n'ont pas suscité l'intérêt des responsables afin d'envisager des projets en mesure de réhabiliter cette localité. En dépit d'une opération de bitumage partielle de ses ruelles pour un montant n'ayant pas dépassé le milliard de centimes, le chef-lieu demeure un site dégradé et un sérieux programme s'impose pour réaménager toutes ses routes.Des travaux de voirie sont aussi réclamés pour protéger ces anciennes maisons. Les eaux pluviales ont eu raison de ces vieilles bâtisses patrimoniales, a souligné un des élus. Pour la zone éparse, la situation n'est pas aussi reluisante. Ainsi, l'on déplore l'arrêt des travaux d'alimentation des douars (Ouled Belazia, Kedadra, Cheraitia). Les services de l'hydraulique ont résilié avec l'entrepreneur désigné mais depuis aucune action n'a été prise pour reprendre les travaux alors que les citoyens vivent un réel calvaire pour se procurer de l'eau.On réclame également la réhabilitation d'un chemin vicinal de 13 km qui relie pas moins de 5 douars et groupements scolaires. Pour le volet de l'éducation, l'on évoque le manque manifeste du transport scolaire et le sureffectif dans les écoles, notamment à l'école Kada Bekadar où la classe pédagogique a dépassé le seuil des 47 élèves. Les écoliers de trois douars de la commune (Ouled Belaziz, Cheraitia et Kedar) suivent, par manque d'établissements, leur scolarité dans la commune de Ain Rahma, a-t-on appris.L'état vétuste du parc roulant destiné au ramassage scolaire a aussi grandement perturbé la scolarisation des collégiens et des lycéens. Nous réalisons chaque jour des rotations dépassant les 40 km pour transporter les élèves vers leurs CEM et lycées quand, bien sûr, les routes détériorées et les bus dégradés le permettent, nous dira enfin un désabusé de la situation qui ne fait qu'empirer à Kalaa.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)