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Recrudescence des agressions à l'arme blanche



Recrudescence des agressions à l'arme blanche
Le phénomène des agressions à l'arme blanche est devenu monnaie courante à Souk Ahras.C'est surtout lors des batailles rangées et autres vendettas entre groupes rivaux, que l'on se rend compte de la gravité de la situation. Le tout dernier crime du lieu-dit Errahba, élucidé récemment par les services de sécurité, a commencé par une agression à l'arme blanche et la majorité des autres homicides sont perpétrés dans des circonstances similaires.Dans le milieu des délinquants, la mode ces dernières années, est aux duels sanglants entre «durs» des clans rivaux, sinon à des sorties punitives entre groupes hostiles les uns aux autres. «La prolifération des bidonvilles qui ceinturent la ville favorisent l'apparition de plusieurs lieux douteux, qui échappent au contrôle des services de sécurité. Il s'agit notamment des logis de fortune, où l'on s'adonne aux jeux de hasard, à la consommation des psychotropes et autres actes illicites», a constaté un membre du comité de quartier de la cité Berrel Salah.Les habitants de la cité Badji Mokhtar ont, quant-à eux, révélé l'existence de plusieurs «mahchachette» (lieux de rencontres pour la consommation de la drogue) au bidonville du POS 10, non loin de l'unité des peintures de Souk Ahras (UPSA) et c'est à partir de ces fiefs de la criminalité que commencent des rixes pouvant dégénérer en crimes. Si les différends d'ordre personnel sont cités comme l'une des causes majeures dans la recrudescence de ce fléau, le vol demeure l'un des premiers mobiles.On en compte en moyenne une agression ou menace à l'aide d'une arme blanche par jour à Souk Ahras pour ce même but. Dans un récent bilan rendu public par la cellule de communication de la sûreté de wilaya, nous apprenons l'arrestation par les éléments du 7ème arrondissement de la sûreté urbaine, en quelques jours de trois individus impliqués dans des affaires de ce genre.Il s'agit d'une personne âgée de 35 ans agressée à l'aide d'un tournevis, au moment elle tentait de regagner sa maison. Deux autres mis en cause dans une autre affaire, âgées l'un de 36 ans et l'autre de 53 ans, ont été placés en détention préventive pour les délits de coups et blessures et utilisation d'une arme blanche causant une incapacité physique à leur victime.





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