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Production de la Renault Symbol à l'usine d'Oued Tlélat




Production de la Renault Symbol à l'usine d'Oued Tlélat
L'homologation est accordée au véhicule Renault "Made in Algeria" en attendant le processus d'intégration dans la production qui est étalé dans le temps.Le modèle de véhicule "Renault Symbol Made in Algeria", qui va officiellement sortir des ateliers de l'usine Renault Algérie Production (RAP) à Oued Tlélat, à l'est d'Oran, a enfin été homologué. En effet, en marge du Salon international de la sous-traitance, qui se tient au Centre des conventions d'Oran depuis le 20 octobre dernier, une conférence sur le développement de la sous-traitance pour le secteur industriel de la mécanique a été donné avec la participation de Ramdane Toukal, directeur de partenariat à la SNVI, et Yuceoral Ates, directeur des achats de la RAP. Ainsi, c'est ce dernier qui a confirmé àLiberté que le véhicule Renault Symbol de Oued Tlélat, en phase de fabrication, avait été homologué et avait eu l'accord de fabrication de la part des contrôleurs du Groupe de l'Alliance Renault-Nissan. Le montage et la production de la Renault Symbol a été entamé avec une progression quotidienne du nombre de véhicules sortant des ateliers du site d'OuedTlélat. "Nous avons répondu à toutes les exigences de normes existant chez Renault." Ainsi, l'usine d'Oued Tlélat, qui doit être inaugurée, le 10 novembre prochain, en présence de deux ministres français, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et du P-DG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, devrait avoir une production de25 000 véhicules par an, dans un premier temps, avant d'atteindre d'ici à 2019 les 75 000 unités par an. Mais pour l'heure, le principal partenaire du groupe français, à savoir la SNVI (34% des parts), compte atteindre une intégration de la sous-traitance de l'ordre de 42% d'ici à 4 ans, soit à partir du démarrage de la phase 2 prévue en 2018.Cette précision de taille est là pour expliquer que la mise à niveau des sous-traitants et la qualification de certains d'entre eux répondront à un long processus. Pour l'heure, les rares fournisseurs retenus donneront uniquement des pièces de plastique et de verre.En effet, pour la SNVI, la RAP doit passer d'abord par une phase qui permettra aux Algériens de maîtriser l'organisation, le montage et la production. "Nous sommes face à une industrie naissante", dira l'intervenant pour expliquer les longues échéances.Les priorités pour le partenariat algéro-français, s'agissant du démarrage de la RAP, est d'arriver à une intégration locale prioritairement sur les pièces de vitrage, plastique, câblage, lignes d'échappement et enfin les sièges, ce qui a vu la création d'une société mixte qui sera chargée de la production.Dans un second temps, c'est-à-dire au-delà de 2018, la SNVI a identifié les autres priorités pour les sous-traitants qui seront sélectionnés, à savoir la fourniture d'autres pièces comme les radiateurs, la tôlerie, le câble de commande à distance. Pour rappel, ce projet d'une usine de montage Renault Algérie est issu d'un partenariat à hauteur de 49% par le constructeur français et à 51% par l'Algérie, à savoir 34% par la SNVI et 17% par le Fonds national d'investissement.


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