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PRESENT À AIN TEMOUCHENT POUR LA PROJECTION DE SON FILM


PRESENT À AIN TEMOUCHENT POUR LA PROJECTION DE SON FILM
Le cinéaste, invité à Aïn Témouchent par les organisateurs des premières Journées du court métrage, a présenté Harraga Blues. Rencontré en marge de ces journées, il a évoqué pour nous ses projets (sans toutefois les détailler), ainsi que le potentiel des jeunes qui s'intéressent au cinéma, et la nécessité de ramener le public vers les salles obscures.Présent lors de la cérémonie de clôture des premières Journées cinématographiques du court métrage, qui se sont déroulées du 14 au 17 octobre au complexe culturel de Aïn Témouchent, Moussa Haddad a présenté son long métrage, Harraga Blues, à l'issue de la cérémonie de clôture, qui a eu lieu jeudi dernier, et qui a été marquée par l'annonce des trois lauréats.Moussa Haddad a révélé à Liberté qu'il préparait plusieurs projets qui verront le jour dans les six mois à venir : "Il ne faut pas que Harraga Blues ? qui n'est qu'une tentative ? soit le dernier film, et mes nouveaux projets sont une progression vers autre chose, mais sur des thèmes différents, qui, dans mon esprit, font partie d'un nouveau cinéma que je voudrais développer", nous déclare-t-il.Pour lui, le nouveau cinéma est destiné à un public jeune qui éprouve le désir et le besoin de voir des films."Le cinéma qui est un ciment formidable est le moyen le plus efficace pour sensibiliser le peuple algérien et lui donner une force de croyance. Il exprime ce que le politique ne dit pas, et réclame ce que le citoyen est incapable de faire", a souligné ce pionnier du cinéma algérien. À la question de savoir s'il est facile de ramener un public dans les salles obscures, Moussa Haddad reste réaliste et sait pertinemment que la tâche sera loin d'être facile, mais il a affirmé qu'il était impératif de faire renouer le public avec les salles, parce que le cinéma est une culture belle, forte et généreuse. À ce titre, notre interlocuteur a saisi cette occasion pour saluer l'initiative du ministère de la Culture qui consiste à récupérer les salles de cinéma qui sont sous la coupe des collectivités locales pour les aménager et leur donner leur véritable fonction. "Oui, c'est une excellente chose, mais il faut faire un travail de création, d'abord d'information et de sensibilisation envers les autorités locales et nationales ainsi que les politiques pour leur dire qu'il y a des jeunes qui sont là, qui ont du talent, afin de permettre à ce nouveau cinéma de nous épater", a ajouté Moussa Haddad, qui a été réellement surpris par la qualité des courts métrages projetés lors de ces journées. "Sur les quatre films que j'ai eu l'occasion de visionner lors de cette 3e journée, je n'en reviens pas sur les idées, les images et les nouvelles valeurs cinématographiques exposées. Je leur dis bravo. Je suis persuadé et optimiste, qu'avec cette force nouvelle et ce souci d'aller très loin qui est en train de voir le jour, l'avenir du cinéma algérien ne sera que garanti", a-t-il conclu.



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