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Pour son 1er numéro du mois d'Avril




Pour son 1er numéro du mois d'Avril
"Vu de ciel, c'est un paradis sur terre, avec des forêts vierges, un relief affolant et des dunes à pertes de vue. Sous l'eau il a foule des espèces qui deviennent rare au monde, mais sur l'eau c'est un peu le désert, pas de voile et pas de moteur ". C'est ainsi que le narrateur de documentaire a décrit le littoral algérien.A cet effet, la fameuse émission française Thalassa a posé ses caméras sur le littoral algérien qui est considéré comme un géant maritime africain. Le reporteur a beaucoup apprécié le paysage et la nature de l'Algérie. D'ailleurs, il n'a pas hésité d'évoquer la côte algérienne, en indiquant qu'il est le plus grand littoral du Maghreb, 1 600 km de côte entre le Maroc et la Tunisie (selon les dernières données de wikipidia). Un documentaire à ne pas rater est consacré exclusivement à l'Algérie, qui sera diffusé le 3 avril sur la Chaine France 3 à 20h50. Ce documentaire intitulé "Algérie, la mer retrouvée", une superbe réalisation consacrée aux côtes algériennes, suscite un engouement sans précédent des deux côtés de la Méditerranée. Concert d'éloges dans les médias nationaux et étrangers et piratage sur la toile. Les images époustouflantes de ce voyage, tout au long des 1.600 km du littoral algérien, ont effectivement filtré sur le web avant d'être retirées. La faute à certains curieux, impatients de découvrir la beauté de leur pays, estime Samia Balistrou, l'une des héroïnes du documentaire qui été interviewée par nos amis d'Algérie-Focus.A cet effet, Mme. Samia Balistrou, première femme à avoir gagné ses galons de moniteur de la plongée sous-marine a révélé à A/F comment l'équipe de Thalassa l'ont contactée pour réaliser cette belle projection. "Cela fait quatre ans déjà que l'équipe de Thalasa m'a contacté pour que je leur montre la barrière de corail à El Kala et la cité engloutie de Tipaza. Ils avaient été induits en erreur, car pour découvrir les coraux d'El Kala, il faut plonger très profondément, quant à la cité romaine de Tipaza, je n'en ai trouvé que quelques vestiges. Finalement, je n'ai pas participé au numéro et le documentaire s'est concentré sur certains quartiers populaires d'Alger ", a-t-elle dit.En ce qui concerne ce documentaire, la monitrice a lâché qu'elle a consacré tout son temps pour réaliser ce projet quand elle a rencontré les coréalisateurs de Thalassa, Guillaume Pitron et Alexis Marant en janvier 2014, elle leur a dit qu'elle voulait aire les choses un peu à sa façon. Elle leur a soumis une sélection de sujets intéressants relatifs aux loisirs marins en Algérie. Questionnée sur le tournage, Mme Balistrou a indiqué que " c'était un moment inoubliable, en disant que l'équipe est venue un premier temps, en juin pendant 45 jours, jusqu'au début du mois sacré du Ramadhan, et elle revenue ensuite 15 jours. C'était de longues journées de tournage : on sortait à 6 h du matin et on rentrait tard dans la nuit. Ils ont fait un travail remarquable : Ils ont sillonné toute la côte algérienne, ont tourné pendant des heures, tellement il y avait de beaux paysages à filmer. Il y a eu, au total, plus de 110 heures de rush. Et, au final, ils n'en ont gardé que 110 minutes ! ". A une autre question relative aux difficultés de tournage sur les places publiques, l'héroïne a fait savoir qu' " il n'y avait aucune difficulté, au contraire, elles ont collaboré avec nous. Par exemple, à Annaba, un bateau de la Marine nationale a été mis à disposition de l'équipe pour se rendre à Chetaibi et prendre des plans de la baie. L'équipe a aussi pu prendre des vues aériennes grâce à un hélicoptère militaire. Il faut dire que la production du documentaire avait pris les devants en contactant directement les ministères concernés, celui de la Pêche, de l'Environnement et de la Communication pour assurer un tournage sans encombres ", a-t-elle précisé.Les moments en particulier durant le tournage, elle a indiqué, ainsi que " grâce à l'équipe de Thalassa, j'ai eu la chance de plonger sous les grottes de Chetaibi. Personne ne l'avait fait avant, car ça demande beaucoup de moyens, à commencer par un transport sécurisé ", avant de conclure, que : " Je ne sais vraiment pas comment le documentaire a pu se retrouver en ligne. Les "acteurs" ont tous reçu une copie en avant-première. De mon côté, je ne l'ai visionné qu'une seule fois avec des amis. Mon époux et mes enfants préfèrent attendre de le voir le 3 avril sur France 3. Je n'en veux pas à ceux qui ont téléchargé la vidéo sur Internet. Les Algériens étaient très impatients de le voir, car très heureux qu'un numéro de Thalassa soit consacré à leur pays. Ce piratage n'est au fond qu'un moment d'excitation positive. Cela n'empêchera pas les Algériens, qui l'ont vu sur Internet, de le visionner une deuxième fois, le 3 avril. ""Algérie, la mer retrouvée" sera aussi diffusée lors d'une projection publique à Alger, le 4 avril, en présence de Guillaume Pitron. Des projections à Annaba, Constantine et Oran sont également prévues.



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