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Plus de 500 affaires traitées en 8 mois par la Gendarmerie



Plus de 500 affaires traitées en 8 mois par la Gendarmerie
Les enquêtes ont permis l'arrestation de 70 individus qui ont été différés devant les juridictions compétentes. Selon le responsable de la communication de la GN, le colonel Abdelhamid Kerroud, la lutte contre la cybercriminalité « constitue l'une des priorités du plan d'action de la Gendarmerie nationale ». En ce sens, il a rappelé la création d'un centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité situé à Bir-Mourad Raïs ainsi que la formation spécialisée du personnel, les cyber enquêteurs.La mission principale de ce centre « est d'assister les unités de police judiciaire dans les investigations liées aux infractions numériques », a-t-il expliqué. Selon le colonel Abdelhamid Kerroud, « tous les groupements territoriaux sont dotés d'une cellule chargée du suivi de cette forme de criminalité », a-t-il indiqué. Les infractions constatées sont liées à l'usurpation d'identité, aux insultes et diffamation, au chantage, à l'escroquerie via le Net. Les experts ont constaté une augmentation des plaintes. « Cela reflète la prise de conscience des citoyens qui n'hésitent pas à porter plainte au niveau des services de sécurité », a-t-il ajouté.Parmi les affaires saillantes traitées par la GN, celle liée à la publication de faux sujets du baccalauréat sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnes ont été identifiés et interpellées par les cyber enquêteurs de la GN. Parmi les jeunes interpellés, trois l'ont été dans un cybercafé au centre-ville de Tébessa. La perquisition du cybercafé a permis la saisie de matériel informatique. Les investigations ont permis d'identifier cinq facebookers avec des pseudonymes et l'interpellation de plusieurs autres. Les mêmes services ont réussi au mois de mai dernier, la neutralisation d'un réseau spécialisé dans la photographie de jeunes filles dans les salles des fêtes dans la wilaya de Bejaia.« Ce réseau utilisait des jeunes filles qui se faufilaient dans les salles des fêtes pour photographier des invitées afin d'exercer sur elles un chantage en les menaçant de publier leurs photos sur les réseaux sociaux ».Les cyber enquêteurs ont également traité des affaires liées à l'échange de photos pédopornographiques dont ont été victimes des mineurs. Par ailleurs, la GN envisage l'organisation, le mois prochain, d'un séminaire international sur la cybercriminalité. Une occasion pour évaluer le dispositif de lutte contre cette nouvelle menace à travers l'échange d'expériences.


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