Algérie - Auto-écoles

Permis à points : 16 points pour les titulaires et 8 pour le probatoire


Permis à points : 16 points pour les titulaires et 8 pour le probatoire
Permis à points : 16 points pour les titulaires et 8 pour le probatoire
Par La Rédaction | 17/02/2011 | 22:59


Le projet du permis à points, actuellement au niveau du gouvernement, permettra au titulaire de permis de conduire d’avoir un capital de 16 points et 8 points pour les personnes ayant un permis probatoire, a affirmé jeudi à Alger le commissaire divisionnaire de police au niveau de la DGSN, Aïssa Naïli.

Invité de la chaîne III de la Radio, le commissaire divisionnaire a annoncé que chacun des conducteurs titulaire d’un permis est crédité d’un capital initial de 16 points. Quand au permis probatoire, le nombre de points est de l’ordre de 8.

Précisant que cette nouvelle disposition est inspirée du modèle français, même si le nombre de points diffère (12 en France) à cause de « l’environnement », M. Naïli a ajouté que ce permis « est un outil administratif qui responsabilise le conducteur et lui donne l’occasion de gérer son capital de permis à points ».

Ainsi, selon M. Naïli, le conducteur perdra un point à chaque fois qu’il commettra une infraction jusqu’à l’épuisement de l’ensemble des points, c’est-à-dire 16 pour ceux qui ont obtenu un permis il y a plus de deux ans, et 8 pour ceux qui l’ont obtenu il y a moins de deux ans (permis probatoire). «Si un conducteur n’a pas épuisé tous ses points, il pourrait, à la faveur d’un stage de sensibilisation dans une école spécialisée, reconstituer un certain nombre de points.

A l’épuisement de tous les points, l’intéressé sera suspendu et sera interdit de passer son examen pour l’obtention du permis de conduire pendant un délai de six mois. Après six mois, il passera à nouveau l’examen pour l’obtention du permis de conduire. Cette mesure est également assujettie aux examens médicaux qu’il doit subir au préalable», a-t-il précisé. Le retrait des points sera alors selon la gravité de l’infraction. Il y a quatre catégories d’infractions plus les délits plus graves. «Ce barème n’a pas encore été arrêté. Le retrait de points serait proportionnel à l’infraction commise.

On pourrait même aller jusqu’au retrait de trois ou quatre points par infraction et un ou deux points pour les petites infractions. Les infractions qui mènent vers un retrait de quatre ans concernent notamment la conduite en état d’ivresse ayant occasionné des blessés ou des morts. Le barème sera arrêté après l’adoption du projet soumis par le ministère des Transports», a encore fait savoir le commissaire divisionnaire . La mise en place de ce permis à points, faut-il le souligner, a été retardée par l’absence d’un fichier national de permis de conduire. Sur un autre plan, et en réponse à une question sur l’augmentation du nombre des retraits de permis, M. Naïli a affirmé que le «retrait de permis ne constitue pas la culture de chiffres chez nous». «Nous n’avons jamais demandé à un agent d’épuiser son carnet de contraventions. On lui demandait juste d’agir dans le cadre des lois. Faire de la prévention, c’est mieux pour l’ensemble des intervenants», a-t-il conclu.

Sur un autre plan, le commissaire divisionnaire a annoncé que plus de 100 radars seront mis à la disposition des unités opérationnelles. Il a également indiqué qu’à Alger, plus de 500 carrefours sont gérés par la présence policière. Cette dernière peut être atténuée par la mise en place du processus de gestion de la circulation par des moyens plus sophistiqués, tels que la télésurveillance

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