Algérie - 05- La période Ottomane



palais de khdaoudj l3amia
Selon la légende, Khdaoudj, fille cadette de Hassan Kheznadji, était une jeune princesse que la nature avait largement gâtée. Elle était la fille adorée de Hassan Kheznadji, le trésorier du Dey Mohamed Ben Othman.
On raconte, qu’à force de s’admirer des heures dans son miroir, elle en perdit la vue. Depuis, dans les familles
algéroises, lorsqu’une fille est trop coquette et passe beaucoup de temps à se pomponner, on n’hésite pas à lui rappeler le triste sort de cette jolie princesse.
Pour lui garantir une vie décente, suite à son handicap, son père Hassan khaznadji acheta en 1789, un magnifique palais à la Casbah d’Alger qu’il offrit à sa fille adorée. Cette demeure ottomane qui abrite aujourd’hui le Musée
National des Arts et Traditions Populaires est un pur joyau architectural.
Selon la légende, c’est là qu’aurait vécu Khdaoudj el Amia jusqu’à la fin de ses jours sans jamais pouvoir admirer les carreaux de faïence de Delf, ni le bois de rose, ni les colonnes en marbre.
Le palais de la princesse Khadidja, "Dar el Bakri" ou encore "Palais de Khedaoudj el Amia", autant de noms
donnés à ce monument historique planté au coeur de la médina d'Alger, est un incontournable lieu de souvenirs et de méditation qui s'ajoute aux nombreux sites que compte le patrimoine culturel matériel de l'Algérie.
Niché dans une venelle de la basse Casbah, ce palais qui abrite le musée national des arts et traditions populaires, refuse d'abdiquer et livre un combat têtu à son pire ennemi, le temps. Il se dresse dans toute sa splendeur pour rappeler une époque révolue mais ô combien dense et intense. Un rappel lancinant pour les générations qui se succèdent.

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