Oum El Bouaghi

Hier, le wali, Med Salah Menaâ a inspecté tous les projets implantés à Aïn Beida et qui sont en voie de réalisation. Les 80% des projets sont consacrés au logement, lequel s'est d'ailleurs taillé la part du lion, tant pour le type dit socio-locatif que participatif. Si la plupart des chantiers de construction sont achevés ou presque, d'autres connaissent une inexplicable lenteur, d'autant que leur lancement s'est fait en 2004 ou 2008.A chacune de ses sorties, le chef de l'exécutif exhorte les promoteurs à accélérer la cadence des travaux pour livrer dans les temps impartis les logements de type LSP ou autres et ce, pour juguler ou du moins réduire du degré de la crise qui affecte la ville d'Aïn Beida. Ville qui, faut-il le souligner, enregistre plus de 19.000 demandes de logements.En parallèle, le chef de l'exécutif a visité d'autres chantiers structurants; comme celui du nouveau siège de la sûreté de daïra, l'INFSP (institut national de la formation professionnelle) et le centre islamique qui, bien qu'achevé, n'a pas ouvert ses portes.Mais le plus important reste le projet consistant en l'extension du pôle universitaire. Ce dernier a bénéficié d'une résidence de 500 lits, de logements pour les enseignants, d'une bibliothèque, d'une salle de sports et d'autres infrastructures indispensables aux étudiants. Le pôle universitaire, voué aux sciences technologiques, relève du programme du développement des hauts plateaux.Il constitue un acquis pour la ville d'Aïn Beida dont le nombre d'habitants avoisine les 200.000. La cité des Haractas a souffert et souffre encore d'un endémique exode rural, lequel a engendré moult problèmes dont le plus récurrent est celui du chômage.