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Où est passé le plan Orsec '




Où est passé le plan Orsec '
Les pluies diluviennes qui s'abattent sur les villes angoissent les populations. A chaque fois, c'est le même scénario qui se répète avec des systèmes d'évacuation bouchés, des avaloirs mal nettoyés et bien sûr des routes coupées.Les pluies diluviennes qui s'abattent sur les villes angoissent les populations. A chaque fois, c'est le même scénario qui se répète avec des systèmes d'évacuation bouchés, des avaloirs mal nettoyés et bien sûr des routes coupées.Ces derniers jours, les précipitations ont été abondantes et comme à l'accoutumée la situation laisse à désirer au niveau du réseau de voierie. Il faut dire que rien ne présage de l'amélioration de cette situation qui dure depuis des années.Les pouvoirs publics, qui ont certes établi tout un plan pour assainir les voiries des grandes agglomérations, buttent encore sur les mêmes problèmes. On voit régulièrement les eaux déborder sur les trottoirs et routes, les avaloirs étant bouchés, ce qui cause des inondations qui paralysent la circulation routière dans les grandes artères de la capitale et des autres villes. Pourtant, le système de curage de ces avaloirs devait, en principe, être achevé durant les mois d'août et septembre, anticipant ainsi sur la saison des pluies et orages à venir.Jusque-là, le raccordement aux réseaux d'assainissement public suit une bonne trajectoire avec 89 % de raccordement en 2014 selon un bilan fourni par le ministère des ressources en eau. Sauf que ce réseau n'a pas été correctement renouvelé malgré l'existence actuellement de 270 stations d'épurations qui résistent contre les pertes d'eau en mer. Il est indiqué que les fosses septiques individuelles persistent toujours dans certains endroits altérant ainsi le système d'évacuation et pouvant, avec l'accumulation des eaux, causer des dommages aux routes et habitations.Les responsables d'entretien des communes peinent à curer les avaloirs qui nécessitent un surplus de capacités d'intervention. Des spécialistes avertissent du danger que peut représenter la remontée des eaux de pluie surtout dans les anciennes villes mal protégées. Et c'est durant cette période que les différents plans Orsec doivent être déclenchées dans le but de prévenir d'éventuelles catastrophes. Dans la capitale, à titre d'exemple, le plan doit fonctionner dans les localités où les eaux usées mélangées à celles des pluie peuvent présenter des risques.L'élimination des fosses septiques est la priorité selon d'autres spécialistes qui mettent en avent « l'extension du linéaire d'assainissement dans les villes construites avec un relief de pentes et de montées ». Des villes à l'exemple de Ghardaïa ou de Ouargla sont construites à l'intérieur de vallées, ce qui nécessite d'autres moyens d'intervention.Il est recommandé, par ailleurs, de mettre le paquet sur les nouveaux systèmes de collecte d'eau qui ont montré leur efficacité dans tous les pays du monde. Le plan quinquennal 2014-2019 le prévoit d'ailleurs avec une extension d'assainissement de 250 km par an et 1.000 km de collecteurs. D'ici là, il y a un espoir de voir résoudre ces problèmes pour peu que les ressources humaines soient déployées efficacement.Ces derniers jours, les précipitations ont été abondantes et comme à l'accoutumée la situation laisse à désirer au niveau du réseau de voierie. Il faut dire que rien ne présage de l'amélioration de cette situation qui dure depuis des années.Les pouvoirs publics, qui ont certes établi tout un plan pour assainir les voiries des grandes agglomérations, buttent encore sur les mêmes problèmes. On voit régulièrement les eaux déborder sur les trottoirs et routes, les avaloirs étant bouchés, ce qui cause des inondations qui paralysent la circulation routière dans les grandes artères de la capitale et des autres villes. Pourtant, le système de curage de ces avaloirs devait, en principe, être achevé durant les mois d'août et septembre, anticipant ainsi sur la saison des pluies et orages à venir.Jusque-là, le raccordement aux réseaux d'assainissement public suit une bonne trajectoire avec 89 % de raccordement en 2014 selon un bilan fourni par le ministère des ressources en eau. Sauf que ce réseau n'a pas été correctement renouvelé malgré l'existence actuellement de 270 stations d'épurations qui résistent contre les pertes d'eau en mer. Il est indiqué que les fosses septiques individuelles persistent toujours dans certains endroits altérant ainsi le système d'évacuation et pouvant, avec l'accumulation des eaux, causer des dommages aux routes et habitations.Les responsables d'entretien des communes peinent à curer les avaloirs qui nécessitent un surplus de capacités d'intervention. Des spécialistes avertissent du danger que peut représenter la remontée des eaux de pluie surtout dans les anciennes villes mal protégées. Et c'est durant cette période que les différents plans Orsec doivent être déclenchées dans le but de prévenir d'éventuelles catastrophes. Dans la capitale, à titre d'exemple, le plan doit fonctionner dans les localités où les eaux usées mélangées à celles des pluie peuvent présenter des risques.L'élimination des fosses septiques est la priorité selon d'autres spécialistes qui mettent en avent « l'extension du linéaire d'assainissement dans les villes construites avec un relief de pentes et de montées ». Des villes à l'exemple de Ghardaïa ou de Ouargla sont construites à l'intérieur de vallées, ce qui nécessite d'autres moyens d'intervention.Il est recommandé, par ailleurs, de mettre le paquet sur les nouveaux systèmes de collecte d'eau qui ont montré leur efficacité dans tous les pays du monde. Le plan quinquennal 2014-2019 le prévoit d'ailleurs avec une extension d'assainissement de 250 km par an et 1.000 km de collecteurs. D'ici là, il y a un espoir de voir résoudre ces problèmes pour peu que les ressources humaines soient déployées efficacement.



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