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Nouvel album de Joe Batory



Nouvel album de Joe Batory
Le chanteur traditionnel de la confrérie gnawie, Joe Batoury, vient de mettre sur le marché national son dernier album intitulé Galou sorti aux éditions CineProd de Tizi Ouzou.Ainsi, à l'occasion de la sortie de son septième album, Joe Batory donnera un concert de promotion, le 25 avril, à partir de 16h, à la salle Atlas. A la faveur d'un point de presse animé, hier matin, au niveau du club des Médias de la salle Atlas à Bab El Oued, le chanteur de gnawi, Joe Batory, est revenu sur son dernier produit. Un produit qui a nécessité une année et demie de labeur et dont l'enregistrement a été effectué dans le studio personnel du chanteur.L'album Galou se décline sous la forme d'une rétrospective de la carrière de Joe Batory. «Les gens connaissent mes débuts et tout mon cheminement. Je propose à mon public qui me suit depuis mes débuts, en 1995, une biographie de ma carrière», dit-il avec un large sourire. Le dernier-né de Joe Batory, intitulé Galou, regroupe douze titres aux sonorités ragga, reggae et gnawie. Selon le chanteur Joe Batory, l'ensemble des titres sont des indicateurs sur les jeunes. «Je ne veux pas, dit-il, donner des conseils aux jeunes, ni jouer au moralisateur.Mais dans mon album, il y a des histoires réelles qui se sont déroulées dans mon quartier, à Belcourt. Je trouve que les jeunes d'aujourd'hui ont une drôle de mentalité. Je m'énerve quand je vois qu'un jeune n'étudie pas ou ne travaille pas.» La musique de Joe est urbaine, voire underground. A travers cet album, il a essayé de rassembler des chansons exhumées de la réalité algérienne.Si ce nouvel opus dévoile des séquences de vie musicale de Joe Batory, il est important de signaler la collaboration d'une chanteuse espagnole, Cécilia Krull sur le titre Demâa. Joe Batory explique que la rencontre avec cette artiste espagnole a eu lieu lors de la tenue de la dernière édition du festival culturel européen qui s'est déroulé à Alger. «Nous sommes restés en contact. Je lui ai proposé un travail qui me tenait à un c?ur, celui de l'enregistrement d'un couplet de la chanson du regretté Athmane Baly, Demâa. Nous avons travaillé via le net», éclaire-t-il.Digne héritier de son défunt oncle Mâalem Benaïssa, Joe Batory estime qu'il est un MC dans son style. Il a son propre concept. Il est à noter qu'aux premières heures, les MC, (master of ceremony) servaient juste à soutenir les DJ et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing (emceeing). Un clin d'?il sera fait, d'ailleurs, à son défunt oncle lors du concert de samedi prochain à travers un célèbre tube. A la question de savoir si l'artiste est resté toujours dans la même mouvance musicale de ses débuts, il rétorque en disant qu'il n'a nullement changé de style. «J'ai toujours la même manière de jouer et de délirer», lance-t-il.Concernant l'émergence des nouveaux talents gnawa en Algérie, l'artiste estime qu'il y a une vague de jeunes qui font un excellent travail, mais cependant l'industrie du disque gnawi est inexistante dans notre pays. Après son escale, le 25 avril, à salle Atlas, Joe Batory compte faire d'autres scènes nationales, notamment dans la cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe». Il est également présélectionné aux côtés de huit formations algériennes dans le cadre du programme «Center Stage», pour participer à une tournée d'un mois aux Etats-Unis, entre juillet et novembre 2016.





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