Algérie - A la une



No fly zone
Depuis des décennies de blocus aérien, terrestre et maritime autour de Ghaza, les Palestiniens de ce territoire, pas plus grand que la wilaya d'Alger, creusent, à la main ou à la pelleteuse, des trous et des tunnels pour acheminer des vivres et du matériel, voire des armes de guerre, selon l'armée israélienne. Si celle-ci tente régulièrement de détruire ces tunnels, les Egyptiens, depuis Al Sissi, ont vite fait de les reboucher de leur côté, pendant que là-haut, ils empêchent les Palestiniens de fuir leur pays par Rafah.Ghaza est irrespirable et sous elle, c'est un véritable gruyère qui s'est constitué, dédale d'une ville souterraine qui serait aussi l'une des raisons de l'offensive terrestre, ces tunnels pouvant déboucher sur n'importe quelle ville israélienne. Mais c'est l'époque qui veut ça, l'air ayant été décrété par les puissances dominantes comme no fly zone, il reste l'underground pour les faibles, à tâtons dans l'obscurité, cherchant un passage vers une autre dimension. Les tunnels ne sont pourtant pas réservés aux seuls démunis, c'est dans cette idéologie de la trémie que tout se gère, à Riyad, Washington, Le Caire ou ici même, comme le limogeage du PDG de Sonatrach, l'enquête sur le crash d'Air Algérie ou le transfert des prérogatives du président de Sidi Fredj vers Alger.A Sidi Fredj d'ailleurs, où la France avait débarqué par la mer en 1830, on dit même qu'il y aurait un long tunnel creusé avec l'argent du contribuable algérien et les bras d'ouvriers importés. Un tunnel qui relierait, sous la mer et la terre, la résidence médicalisée du Président et une suite aux Invalides à Paris. Ainsi, pendant que le couple Ouyahia-Sellal s'amuse à tenter d'inventer un Etat, le Président rentrerait là-bas tous les soirs. Ce n'est peut-être pas par hasard si c'est lui qui a finalisé le métro d'Alger, après 20 ans de retard. Le reste pouvait attendre. Il attend d'ailleurs toujours.



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