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Mouvement dans les rangs des directeurs de zone et des unités de wilaya




Mouvement dans les rangs des directeurs de zone et des unités de wilaya
Un mouvement dans les rangs des directeurs de zones et d'unités de wilayas de l'Algérienne des eaux aura lieu dans les prochains jours. L'information a été donnée par le ministre des Ressources en eau Hocine Necib, indiquant que certains directeurs actuels ne possèdent aucune notion hydraulique adéquate, leur permettant d'assurer une bonne gestion du secteur de l'eau.En effet, il semble que le ministre des Ressources en eau a mis le doigt sur le véritable problème qui entrave la bonne marche de son secteur. Afin d'y remédier à cette situation, Hocine Necib a décidé d'agir pour le bien de son département et surtout des citoyens. Cet état de fait redevient une nécessité après que certaines régions du pays continuent de souffrir énormément du manque d'eau. Pourtant, depuis son installation à la tête du ministère des Ressources en eau, Hocine Necib n'a ménagé aucun effort pour améliorer son secteur en le rendant plus performant. Malgré ses efforts, la situation au niveau des mêmes régions demeure inchangée et même en hiver où la demande en eau n'est pas très forte, les robinets étaient toujours à sec. En période estivale, l'eau n'arrive qu'une fois par semaine alors que dans d'autres quartiers, il faudrait attendre l'arrivée de l'automne pour voir enfin de l'eau dans les robinets. Cette insuffisance est due essentiellement à la mauvaise gestion de l'eau, ont estimé les citoyens avec qui nous nous sommes entretenus. Cet état de fait a profité aux propriétaires des citernes d'imposer leur «dictat» sur les citoyens. Plusieurs chefs de quartiers et responsables de la société civile ont tiré à boulets rouges sur les gestionnaires de ces unités de l'eau, les accusant de complices avec les propriétaires des tracteurs et des camions citernes. A ce même sujet, nos interlocuteurs s'interrogent sur la disponibilité de l'eau en grande quantité dans les stations de pompage, stations de production d'eau potable et dans les réservoirs mais qui n'arrive pas dans les robinets. Ce qui étonne le plus c'est que même les propriétaires des tracteurs et citernes s'alimentent parfois à titre gratuit à partir des réservoirs d'eau, ont-ils accusé. Le constat du ministre des Ressources en eau à propos de certains gestionnaires du secteur de l'eau est conforme à la réalité. Plusieurs unités de l'Algérienne des eaux sont gérées actuellement par des gestionnaires n'ayant aucune qualification dans la gestion de l'eau. Certaines unités de l'ADE sont gérées par des intérimaires depuis plusieurs années. C'est le cas de l'unité de Khenchela qui est dirigée par un financier depuis 2011, après que l'ex-directeur a été limogé par Abdelmalek Sellal, à l'époque ministre des Ressources en eau. M. Abdelmalek Sellal, qui a rencontré sur place les travailleurs de cette unité, a donné des instructions pour l'installation d'un nouveau directeur à la tête de cette entreprise. Malheureusement, les directives de l'actuel Premier ministre n'ont pas été prises en considération à ce jour. Nous n'apprenons rien à personne en disant qu'après les problèmes liés au logement et les stades de football, l'indisponibilité de l'eau est la cause principale des troubles à l'ordre public. Dans leurs bulletins de renseignements quotidiens «BRQ», les différents corps de sécurité ont signalé ces faits. Il est de même pour la presse que ce soit écrite ou parlée qui a également relaté la situation désastreuse dont font l'objet ces entreprises de gestion de l'eau. En somme, le ministre des Ressources en eau a décidé enfin d'intervenir afin d'y remédier à cette situation et ce, en procédant à un mouvement à la tête des entreprises de ce secteur vital. A ce même sujet, les responsables de la société civile espèrent que les ex-gestionnaires qui ont déjà démontré leur incompétence dans le passé au niveau du secteur ne soient pas encore une fois rappelés. «Les cadres ne manquent pas en Algérie, il faudrait uniquement savoir placer l'homme qu'il faut à la place qu'il faut», ont-ils conclu.


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