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MOSTAGANEM
L'accès gratuit aux plages du littoral de Mostaganem semble n'être qu'un slogan sans le moindre sens, le racket des estivants sur certaines plages tend à devenir une pratique banale, consistant en la location de parasols ,de chaises et d'une table à pas moins de 2000 dinars !Les estivants sont toujours à la merci des jeunes sur les plages du littoral mostaganemois, la gratuité de l'accès aux rivages demeure encore un slogan sans le moindre sens à certaines plages de la wilaya. L'instruction ministérielle portant sur l'accès gratuit aux plages semble trainer encore de la patte et reste très mal appliquée. Des jeunes n'hésitent pas à venir « racketter » les pauvres citoyens en proposant des chaises, des tables, des parasols et également des tentes pour certains campeurs recherchant un peu plus de discrétion. Cette pratique reste une transgression pure est simple des instructions de la wilaya, par ces squatters de la côte, qui se sont autoproclamés concessionnaires par la force malgré la chasse dont ils ont fait l'objet par les forces de sécurité. Cette pratique s'est banalisée au mois de Ramadhan, où l'affluence sur les plages est relativement faible, mais s'est poursuivie après les fêtes de l'Aïd El Fitr où elle a connu une véritable spéculation selon un père de famille rencontré à Ouréah et où la location d'un parasol avec table et chaises avoisine les 2000 dinars ! A la plage de Sonaghter, une famille composée de 05 membres ne voulant pas se laisser faire devant un de ces concessionnaires autoproclamés, qui lui demandait de payer les droits d'utilisation du parasol, s'est adressée aux éléments de sécurité qui patrouillaient sur la plage, qui leur ont affirmé que l'accès à la plage est gratuit et qu'il ne faut pas se laisser faire par ces ?'énergumènes''. Ces personnes indélicates trouvent toujours le moyen de soutirer quelques dinars aux estivants. En refusant de leur donner de l'argent et en leur rappelant la décision de la wilaya, un de ces jeunes n'a pas hésité de prier un des estivants de l'aider avec une petite somme parce qu'il ne sait rien faire d'autre et cette activité saisonnière lui permet de gagner un peu d'argent pour vivre le reste de l'année. Certains refusent d'obtempérer, d'autres acceptent de payer comme ce citoyen rencontré à la plage de Chaibia, accompagné de sa femme et de ses deux filles, venus de Chlef qui déclare : « Je suis ici pour me reposer avec ma famille, je ne compte pas m'embrouiller avec de tels types, je règle la note et je me tais ». Ces irrégularités commencent d'ores et déjà à apparaître et demeurent à l'origine de tant d'accrochages entre les vacanciers et certains de ces plagistes en l'absence des forces de l'ordre public. D'où la nécessité pour les pouvoirs publics d'intervenir et prendre les choses en main, l'accès à la plage est gratuite, conformément à une instruction du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, et la mise en application de cette mesure ne semble point plaire aux jeunes concessionnaires ayant l'habitude d'exploiter les plages, mais qui doivent se conformer aux lois de la République sans la moindre menace !





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