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Mettre un terme aux dysfonctionnements


Mettre un terme aux dysfonctionnements
En visite de travail à partir d'aujourd'hui dans la wilaya d'Annaba, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville Abdelmadjid Tebboune s'intéressera particulièrement aux projets de logements en cours de réalisation. C'est le cas à Kalitoussa, une localité de la commune de Berrahal et à la nouvelle ville de Draâ Erich dans la commune de Oued El-Annab respectivement à une trentaine et vingtaine de km du chef-lieu d'Annaba.Cette visite est synonyme d'approche multidimensionnelle dans le but de corriger les dysfonctionnements relevés. Elle s'inscrit également au titre d'opportunité à aborder en termes d'habitat et d'aménagement urbain. Selon des indiscrétions, une réunion de travail regroupant l'ensemble des acteurs du secteur y compris les bureaux d'étude, les promoteurs immobiliers, spécialistes des infrastructures routières et des ouvrages est programmée. Animée par le ministre, il est prévu de discuter de la requalification urbaine, la restructuration des habitations, quartiers sous-équipés, l'amélioration et l'extension du réseau routier, la généralisation de documents d'urbanisation, la création de nouveaux services publics en relation avec l'habitat et l'urbanisme, l'implantation d'entreprises et l'accompagnement social des populations. Tout aussi prévu pour être abordé par les participants, le dossier des projets structurants. Depuis la fin des années 1980, à l'exception de quelques rares ouvrages, la wilaya d'Annaba est en déficit de ce type de projets, ce qui a généré des dysfonctionnements au niveau de l'aménagement urbain de la ville. Un handicap qui n'a pas permis à la wilaya d'Annaba, ville côtière, de devenir véritablement compétitive en termes de création d'opportunités d'emploi et de richesse tout en accordant un intérêt particulier aux besoins des citoyens. Nos sources précisent que le ministre ramènerait dans ses bagages de nouvelles orientations générales en matière d'habitat et d'aménagement. La démarche s'inscrirait dans le cadre d'une vision globale visant à mettre à niveau les infrastructures de manière à contribuer à l'amélioration du cadre de vie des populations. De l'avis de nombreux acteurs directs de l'habitat et de l'urbanisme l'incompétence des différents bureaux d'étude dont celui en charge de la nouvelle ville de Draâ Erich est pour beaucoup dans l'incohérence qui sévit depuis des années dans la réalisation des différents projets. D'où l'appel des uns et des autres pour une meilleure approche du dossier « Annaba » par le ministère de tutelle en vue de permettre aux décideurs locaux de mettre en place une feuille de route prospective devant assurer un espace urbain prometteur en matière de création de richesse et de développement durable. Dans sa volonté de mettre un terme aux dysfonctionnements relevés dans la réalisation du gigantesque projet de la nouvelle ville avec ses 50 000 logements et ses équipements publics (université- résidence universitaire-Centre hospitalier universitaire de 420 lits et des centres de soins, Protection civile), le ministre pourrait prendre des décisions sévères à l'encontre des responsables qualifiés de défaillants. Faudrait-il encore que l'Agence nationale de l'urbanisme (ANURB) désignée à l'effet de gérer de bout en bout ce projet ait accompli convenablement sa mission. C'est que à lui seul, le projet de nouvelle ville de Draâ Erich coûtera au Trésor public 160 milliards DA. Les concepteurs avaient prévu de lancer une première phase pour la construction de milliers de 10 000 logements public locatif, public aidé et participatif. Cette visite du ministre de l'Habitat très attendue par les cadres compétents du secteur pourrait stimuler les énergies. Ce qui, malgré le plan d'austérité décidé par le gouvernement, permettrait l'inscription de projets structurants tels que l'extension du port d'Annaba, la rénovation de la vieille ville, la création de sites résidentiels la multiplication des ouvrages d'art, la réalisation du tramway et la construction de barrages. Ce ne serait que justice pour une wilaya privée de tramway, de téléphérique, d'aérogare (12 ans après son lancement, la nouvelle est toujours en construction) et autres infrastructures comme un Technoparc.





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