Algérie - A la une


Médéa
Prévision n Les oléiculteurs de la partie nord-est de la wilaya de Médéa, zone de concentration du potentiel oléicole de la région, envisagent avec grand espoir l'avenir de la filière.Malgré une évolution en «dents de scie» de la production locale, durant les cinq dernières années, due principalement au vieillissement des oliveraies et à l'exploitation traditionnelle de ces dernières, la filière oléicole mise surtout sur le créneau qualité, considéré, non seulement comme l'unique moyen de transcender ces deux facteurs défavorisant, mais également un choix stratégique face à la rude concurrence des grandes régions productrices du pays, a indiqué le président du Conseil interprofessionnels de l'oléiculture. Pour ce responsable et producteur d'huile d'olive installé à Tablat, à 90 km au nord-est de Médéa, la filière oléicole dans la wilaya «est encore jeune», comparé à d'autres régions, comme Mascara, Relizane, Bouira, Tizi Ouzou ou Béjaïa, qui disposent d'un énorme potentiel, d'un grand savoir-faire dans le domaine, mais, surtout, d'une importante infrastructure de stockage et de transformation qui fait, pour l'instant, défaut dans la wilaya de Médéa, a-t-il expliqué. Il a précisé que la production d'olive, à proprement dit, n'a commencé dans la wilaya qu'à partir de l'année 2000, car, ce qui était produit avant cette date, était non seulement insignifiant, mais suffisait à peine à faire vivre les quelques rares producteurs qui avaient repris, pour la plupart, des exploitations familiales datant de l'époque coloniale. Avec une superficie n'excédant pas les 5 000 hectares, ventilés sur une dizaine de localités, telles que Tablat, Mezghena, Mihoub, Aissaouia, El-Azzizia, Souagui et Bouskène, la filière oléicole ne connaîtra de réelle mutations qu'après l'année 2009, grâce à une série de projets à initiatives locales, destinés au renouvellement des anciennes oliveraies et à encourager l'extension de ce type de culture, à travers les communes en question, a fait savoir ce responsable, affirmant que le «bond significatif» interviendra, trois années plus tard, avec le lancement un programme de plantations d'oliviers, s'étendant sur plus de 1 500 hectares. L'extension de la superficie oléicole devrait avoir des répercussions positives sur la production locale, selon Rabah Gheffar, qui s'attend à un doublement des capacités de production d'huile d'olives, à partir à l'horizon 2020, avec des prévisions de production oscillant entre 25 à 30 litres par quintaux, au lieu de 15 à 20 litres par quintaux, obtenus au cours des cinq dernières années. Outre l'augmentation attendue de la production d'huile d'olive, le Conseil interprofessionnels de l'oléiculture s'est fixé comme objectif la production d'une huile de qualité «extra vierge» avec une faible teneur en acide, susceptible de séduire les consommateurs, tant nationaux qu'étrangers, a indiqué le président de ce conseil en faisant observer qu'un travail de sensibilisation est mené dans ce sens auprès des producteurs de la région de Tablat et ses environs afin de les faire adhérer à cette démarche.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)