Médéa

Dans un point de presse tenu dimanche dernier, le nouveau directeur de l'hôpital Mohamed Boudiaf se plaint en dévoilant ce qu'il qualifie de «machinations diaboliques» qui ont été manigancées par certains praticiens exerçant au sein du centre hospitalier dans le but de calomnier et donner une mauvaise image à cet établissement de santé, notamment à travers les réseaux sociaux.D'un air furieux, le conférencier a expliqué dans un franc parler les raisons qui ont poussé ces malintentionnés à agir de la sorte, visant d'une part sa personne qui vient avec sa rigidité déranger les intérêts personnels et les libertés des uns et des autres depuis sa venue à Médéa. Il dit que certains veulent saboter le bon fonctionnement du secteur de la santé publique qui commence à se redresser en imposant la discipline, le sérieux et la rigueur dans le travail.Profitant de son absence de quatre jours en congé, «ses détracteurs», devait-il dire, ont «préfabriqué de toutes pièces en quelques secondes une vidéo montrant un ouvrier soudeur en plein travail dans une chambre occupée soi-disant par un malade hospitalisé au service de pneumo-phtisiologie, mettant son état de santé en danger».Alors que ce patient, fulmine-t-il, a été admis entre 12h et 13h, l'heure de repos du chef de service pour monter en toute tranquillité le scénario de la vidéo dans une chambre qui a été vidée pourtant dans la matinée afin de permettre aux ouvriers de réparer les tuyaux de chauffage central en panne depuis six ans. «C'est enfantin», se désole-t-il. Notre interlocuteur se pose la question de savoir où étaient ces défenseurs de la bonne cause, alors que les malades de l'hôpital souffraient du manque du chauffage pendant plus de six hivers et d'un froid glacial réputé dans la région de Médéa.Parmi les praticiens de l'hôpital, une catégorie qui se reconnaîtra, a refusé d'une manière catégorique, affirme-t-il, d'apporter main forte à leurs confrères en vue de circoncire au mois de Ramadhan 483 enfants issus de familles démunies de la circonscription de Médéa. «Aujourd'hui, ces personnes malintentionnées veulent encore pêcher en eau trouble pour tirer profit et tromper l'opinion publique sur la qualité de prise en charge et le bon accueil des patients», insiste-t-il.