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MéDéa
La direction de l'éducation nationale de la wilaya de Médéa va organiser mercredi prochain un concours pour le recrutement de 318 enseignants, tous corps confondus, parmi 10 706 candidatures déposées au niveau des services de l'académie. Les candidats répondant aux conditions du recrutement seront répartis à travers onze centres d'examen mis à leur disposition dans les établissements scolaires du chef-lieu de wilaya.La compétition s'annonce d'ores et déjà très rude par rapport à l'infime chance offerte à chacun devant cet impressionnant nombre de jeunes postulants à la recherche d'un emploi stable. Le directeur de l'éducation nationale, Ahmed Lalaoui, souligne que son secteur est jusqu'à présent le grand pourvoyeur d'emplois permanents dans le cadre de la fonction publique, qui se situe à un taux d'environ 70% des postes à pourvoir dans la wilaya.Ces jeunes chômeurs aux aguets ne ratent aucune opportunité dès que l'occasion se présente pour postuler à tous les concours annoncés çà et là malgré les échecs répétés. L'impact du phénomène du chômage des jeunes est très stressant à travers les soixante-quatre communes de la wilaya de Médéa, dont la majorité a une vocation rurale, c'est-à-dire dépourvue de potentialités d'embauche par un manque d'unités à caractère économique où prestataire de service capables d'absorber ce grand flux de jeunes diplômés qui arrivent chaque année sur le marché de l'emploi.Le premier responsable du secteur de l'éducation a en outre annoncé que ce nombre de recrutements sus-indiqués va connaître d'ici le mois prochain une liste additive de postes à pouvoir en remplacement du personnel enseignant qui va partir en retraite durant l'année scolaire 2015/2016. Aussi, il compte lancer un concours destiné au recrutement d'employés administratifs, techniques et également d'entretien en temps opportun pour combler le vide des nouveaux établissements scolaires qui ouvriront leurs portes dès la prochaine rentrée scolaire.Dans ce contexte, il a précisé que des mesures ont été prises ne permettant plus aux diplômés des universités, instituts et écoles supérieures de concourir pour ces postes subalternes en dissimulant leurs titres, car ces petits emplois seront réservés désormais à la catégorie des candidats ayant des niveaux scolaires inférieurs. Enfin, comme il a été souvent promis, la jeunesse au chômage attend avec ardeur la concrétisation des investissements annoncés en grande pompe depuis des années par les autorités locales et qui tardent à voir le jour afin de surmonter ce fléau qui frappe durement des couches sociales.




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