Algérie - Pharmacies

Médéa : Service de garde : les pharmaciens se mettent d’accord



«Effectivement, la raison et le bon sens l’ont finalement emporté, et c’est tout à l’honneur de la famille pharmaceutique qui n’a privilégié qu’une seule considération: l’intérêt suprême des malades qui bénéficient désormais, depuis le début de ce mois de décembre, d’un service pharmaceutique de garde règlementé, homogène et surtout réellement présent».

C’est ainsi que le président du Syndicat des pharmaciens des officines privées de la wilaya de Médéa, M. Larbi Djellal, nous a confirmé, lundi dernier, les informations allant dans ce sens, que nous venions de recueillir auprès d’une source autorisée au niveau de la DSP de la wilaya de Médéa.

Et M. Larbi Djellal de nous préciser: «la réorganisation du service de garde pendant la nuit, les week-ends et les jours fériés devenait extrêmement urgente, vu le nombre toujours croissant des officines au niveau surtout de Médéa, le chef-lieu de wilaya, qui en compte aujourd’hui 37. Ce problème n’existant pas encore dans les autres villes de la wilaya où le nombre des officines est encore restreint. Et là, je me dois de remercier tous les responsables des parties concernées par ce problème, qui étaient présents lors de la réunion du 26 novembre dernier, et qui avaient fait preuve d’un esprit responsable louable».

En effet, durant ces derniers mois, le service de garde des pharmaciens vivait une situation quelque peu confuse au niveau de la ville de Médéa, caractérisée par une anarchie qui ne disait pas son nom et dont pâtissaient les malades, notamment lors des cas d’urgence. Une situation aggravée, selon plusieurs responsables d’associations de malades par les besoins toujours croissants en médicaments à partir de 21h00, horaire de fermeture des officines. Ce qui avait amené le premier responsable du secteur médical M. Choukro Hamoum, à prendre attache avec toutes les parties pouvant concourir à l’assainissement de cette malheureuse situation: le Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens, l’Association des pharmaciens de la wilaya de Médéa et le Syndicat des pharmaciens des officines privées de la wilaya de Médéa. Une initiative qui avait rendu possible cette réunion tenue le 26 novembre dernier au siège de la DSP de Médéa au cours de laquelle tous les points avaient été soulevés et des solutions, jugées les plus adéquates, adoptées.

Pour l’information, avec plus de 908.200 habitants au dernier recensement de 2005, la wilaya de Médéa compte aujourd’hui 113 officines pharmaceutiques, dont 85 privées et 28 agences publiques, couvrant 30 communes sur les 64 que compte la wilaya, soit une couverture pharmaceutique globale de 46,87% .

Un pourcentage qui reste encore loin des objectifs fixés. Ce qui nous donne un ratio d’une officine pour 8.040 habitants, selon les chiffres officiels qui nous ont été communiqués. En ce qui concerne la commune de Médéa, qui compte aujourd’hui 141.000 habitants, ses 37 officines permettent un ratio d’une officine pour 6.136 habitants. Laissant la liberté aux pharmaciens quant à l’engagement pour la garde de nuit, il a été retenu les candidatures de 7 officines qui assurent aujourd’hui le service, à raison d’une nuit par semaine, chacune, de 21h00 jusqu’à une heure tardive. Alors qu’à partir du 1er janvier 2007, cette garde de nuit sera assurée obligatoirement de 21h00 jusqu’au matin. Il est à préciser, selon nos interlocuteurs que les officines non concernées par le service de nuit doivent obligatoirement fermer à 21h00 en hiver et à 22h0 en été. Et il en est de même pour le service de garde pendant les vendredis et les jours fériés (8h30-21h00). A ce sujet, notre source autorisée au niveau de la DSP de Médéa, nous a fait savoir que l’ensemble des participants à cette réunion du 26 novembre dernier sont tombés d’accord sur un certain nombre de dispositions, parmi lesquelles la présence obligatoire du pharmacien pendant toute la durée de la garde afin d’éviter tout préjudice pouvant atteindre la santé des citoyens, surtout en matière de médicaments génériques, ainsi que le respect du jour et de l’horaire du tour de garde.

Une autre bonne initiative à signaler, et qui a trouvé un large écho auprès de tous les pharmaciens de la wilaya de Médéa, c’est le port, désormais obligatoire, de la blouse et surtout d’un badge, dès le 1er janvier 2007, permettant de distinguer le vendeur, du pharmacien, toujours afin d’éviter les éventuels préjudices aux malades.




Envoyé chaque mois la liste de garde nuit et trimestrielle
Redha Benhmedi - Vendeur a la pharmacien - Medea, Algérie

09/07/2018 - 380767

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