MC Oran

Résidant permanent en France où il s'est installé au lendemain de son mariage, l'ancien gardien de but Réda Ouamane n'a pas raté l'occasion d'un bref séjour à Oran pour tirer à boulets rouges sur le président du Mouloudia, Youssef Djebbari. "Il me doit encore 200 millions. Lorsque la LFP avait brandi la menace de l'interdiction de recrutement en raison des arriérés des joueurs qui avaient quitté le club sans être payés et dont je faisais partie, Djebbari m'avait supplié de l'aider. J'avais alors décidé de retirer ma plainte, faisant acte de bonne foi en acceptant une insignifiante avance de 10%, c'est-à-dire 20 millions de centimes, le temps que le MCO puisse régler ses problèmes pour recevoir le reste plus tard. J'étais, toutefois, le seul à avoir tenu parole puisque jusqu'à maintenant, je n'ai encore rien vu venir", témoignait l'ancien gardien du MCA, qui s'est établi à Clichy, à Paris. "Ce n'est pas pour autant que je vais le lâcher ou pardonner ce qu'il m'a fait. Il a trahi ma confiance et démontré qu'il ne méritait vraiment pas de présider un club de la dimension du Mouloudia d'Oran", dira encore Réda Ouamane qui "se battra jusqu'au bout pour récupérer (son) dû". Sur ses projets sportifs, l'ancien keeper du Mouloudia de Béjaïa indique qu'il "s'entraîne depuis quelque temps déjà sous la coupe de Slimane Raho et Nasser Sandjak à Noisy-le-Sec, pour garder la forme, en attendant de pouvoir s'engager avec une équipe et relever de nouveaux challenges". Mais même si la compétition et l'ambiance des stades algériens lui manquent un peu, Réda Ouamane "ne regrette pas du tout d'avoir quitté le MCO". "Si j'étais resté et après tout ce que j'ai vécu avec ce club, ma tête aurait certainement explosé dans une telle situation", résume, d'ailleurs, en parfaite connaissance de cause, l'ancien gardien de but mouloudéen.R. BNomAdresse email