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Mauvais choix et conséquences prévisibles pour le CSC


Mauvais choix et conséquences prévisibles pour le CSC
L'expérience du CS Constantine en Ligue des champions d'Afrique 2014 aura été versée dans l'anecdotique pour ne pas dire dans le folklorique. Ceux parmi les anciens clubistes qui connaissent quelque chose des rudiments du football ont très vite compris qu'en faisant le choix de disputer cette compétition tout en gardant intactes ses intentions de briguer d'autres trophées nationaux comme la Coupe d'Algérie ou une place sur le podium en championnat, le CSC se fourvoyait dans une impasse certaine. En fait, la direction du club constantinois prenait à son compte et l'exécutait matériellement sur le terrain, ce dicton qui dit «qu'à courir plusieurs lièvres on en prend aucun». Nous en donnons pour preuve son élimination de la Coupe d'Algérie par ce qui est qualifié dans le jargon en la matière de «Cendrillon» ou encore «Poussin», mais encore des résultats mitigés en championnat qui lui ont coûté une place sur le podium où il alternait allègrement dans une sorte de mouvement d'ascenseur. Enfin, il y a cette élimination dans la compétition africaine dans laquelle le CSC s'est engagé et de laquelle il a été sorti sans grande gloire comme en a témoigné la demi-douzaine de buts pris contre son dernier adversaire. En somme un naufrage sportif sur tous les plans, auquel il faudrait également ajouter les moyens mobilisés, l'investissement financier consenti. Tout cela au nom dela déraison d'un ou de plusieurs hommes de l'association. Mais tant qu'il nes'agit pas de charges engagées à partir de leurs propres ressources, qui aurait à s'en émouvoir et encore moins à s'en inquiéter. Comble du paradoxe, lafédération algérienne s'était engagée à n'accorder aucune dérogation aux Vert et noir auquel cas une de leur confrontation avec un adversaire africain coïnciderait avec une rencontre du championnat national. Ce qui a par ailleurs été le cas au départ et lui (CSC) a valu des situations pour le moins ubuesques avec deux formations qui jouaient en l'espace de 24 heures deux compétitions différentes.Bien entendu, les Constantinois ont eu à travers cette étrange alchimie sportive de donner leur chance à des footballeurs qui chauffaient le banc de touche, de puiser dans les jeunes catégories ou parmi les U-21 pour faire valoir leurs mérites. Des mérites incontestables malgré le manque d'expérience des substituts. Là également il y a une remarque à faire, celle qui consiste àdire que jamais le club ne se serait hasardé à faire évoluer ses remplaçants, au demeurant de luxe parce qu'ils ont prouvé qu'ils avaient la valeur de ceux réputés indétrônables tout au long de la saison. Quoiqu'il en soit, voilà une situation sur laquelle la fédération algérienne ne doit plus transiger en tant que seul maître à bord en ce qui concerne la gestion des compétitions en évacuant du revers de la main tout risque de répétition d'une telle mésaventure qui n'a pour seule conséquence en réalité que de donner une piètre image dufootball national. Même si l'Entente de Sétif, toujours en compétition, peutservir d'alibi pour contrer toute autre affirmation.A. L.




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