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Maghreb - Azzedine AÏt Djoudi à “Liberté”: “Le choix du MC Oujda, ce n’est pas pour fuir l’Algérie !”


Maghreb -  Azzedine AÏt Djoudi à “Liberté”:  “Le choix du MC Oujda, ce n’est pas pour fuir l’Algérie !”




Le technicien algérien Azzedine Aït Djoudi qui s’est engagé officiellement avec le club marocain de Ligue 1 le MC Oujda, nous explique dans cet entretien qu’il nous a accordé les raisons qui l’ont poussé à accepter cette offre et les objectifs qu’il a tracés avec le club qu’il avait déjà entraîné entre 2004 et 2005 :

- Liberté : Vous venez de parapher un nouveau contrat pour entraîner le club marocain du MC Oujda, un commentaire?

Azzedine Aït Djoudi : Oui, j’ai signé un contrat de 3 ans avec le club d’Oujda. J’ai choisi ce club parmi plusieurs autres offres, c’est une région et un club que je connaissais bien avant, ça ne nécessitait pas beaucoup de réflexion. Les choses se sont faites rapidement avant de trouver un terrain d’entente. Tout s’est passé comme il se doit, j’ai été chaleureusement accueilli à Oujda, c’est ce qui m’a poussé le plus à accepter l’offre.

- Vous ne vous sentez pas dépaysé alors?

Non, pas du tout, au contraire. Ici à Oujda je me sens comme chez moi, tout le monde est accueillant, et puis il y a cette proximité avec l’Algérie, les gens d’ici aime beaucoup les Algériens et il y a même une ressemblance terrible de mentalité. C’est pour vous dire que je me sens très à l’aise, en plus j’ai déjà travaillé ici et je connais beaucoup de monde.

- Justement, vous étiez annoncé du côté du club d’El Difaa El Djadidi…

Ce n’est pas faux. Le club d’El Difaa El Djedidi était parmi les propositions que j’avais, mais dès que le MC Oujda est entré en course, j’ai vite choisi ce dernier car, comme je viens de le dire c’est une équipe que j’ai déjà entraînée auparavant, c’est un avantage pour moi de travailler dans des conditions favorables.

- Vous ne vouliez pas rester travailler en Algérie?

Non, ça n’a rien à voir. Si je me suis engagé avec Oujda ce n’est pas pour fuir l’Algérie, pas du tout. C’est juste le destin qui m’a conduit ici, je pourrais bien travailler en Algérie. Mais j’ai choisi un autre challenge. C’est un changement pour moi de tenter autre chose, avoir de nouveaux objectifs. Sans plus.

- À en croire les médias marocains, vous avez un problème de licence, vu que le club de Oujda est en conflit avec le précédent entraîneur?

Non, ce n’est pas le cas. De toutes les façons, ce problème ne me concerne pas, c’est entre l’ex-entraîneur et la direction, mais pour vous expliquer un peu les choses, l’ex-entraîneur ne possède pas le droit de travailler en première division ou alors s’engager comme adjoint. À vrai dire, ce problème ne me concerne pas.

- Quel est l’objectif que vous avez tracé avec les dirigeants de votre nouveau club?

Le club vient de revenir en première division, l’objectif est de bâtir une équipe compétitive. Oujda est un club de titres, sauf qu’il y a ce passage à vide ces dernières années et c’est ce statut que nous souhaitons reconquérir. Il faut travailler davantage. Ici on aime beaucoup le foot et il y a un amour exceptionnel pour l’équipe de la région qui est le MC Oujda. L’objectif est de redorer le blason de cette équipe.

- Envisagez-vous de recruter des joueurs algériens pour votre nouvelle équipe?

Oui, pourquoi pas, j’ai pensé à cette option, c’est très faisable. Je ne peux pas avancer des noms, mais des contacts existent, car il faut que les joueurs soient en possession de leur lettre de libération pour facilité la transaction. On verra bien dans les semaines à venir.

- Votre ancien club, la JSK vit des moments difficiles et le comité de sauvegarde réclame le départ de Hannachi. Qu’en pensez-vous?

Malheureusement, étant actuellement au Maroc, je n’ai pas eu la chance de participer avec mes camarades à la marche du 30 mai dernier et celle du 16 juin,mais évidemment, je soutiens à fond la revendication du comité de sauvegarde de la JSK. Avec tous les échecs de ces dernières années, il est temps que Hannachi cède la place à d’autres personnes qui veulent du bien pour ce club, symbole de toute une région. Je rappelle juste qu’en 2012, je faisais déjà partie, aux côtés de Mouloud Iboud, Mourad Amara et d’autres personnes du groupe qui militait pour le changement au sein de la JSK, du comité de sauvegarde de la JSK.

Entretien par Ahmed Ifticen




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