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Madani Mezrag fait l'apologie du terrorisme



Madani Mezrag fait l'apologie du terrorisme
Invité par une chaîne de télévision privée à s'exprimer sur son passé houleux et sanguinaire, l'émir de l'armée islamique du salut (AIS) a défié l'Etat, indiquant qu'il est toujours armé et qu'il dirige jusqu'à aujourd'hui plus de 4 000 «Ex-combattants» faisant allusion aux terroristes-repentis.Au cours de cette émission, le chef islamiste s'est adonné à une véritable atteinte à la sûreté de l'Etat en faisant par la même occasion de l'apologie au terrorisme. Après avoir donné un récit sur son parcours dans le maquis, Madani Mazrag a encore une fois reconnu qu'il a assassiné des éléments des forces de sécurité. Interrogé par la journaliste sur la première personne qu'il a tuée, l'émir de l'AIS (bras armé de l'ex- Front islamique) a indiqué sur un ton de bravoure que c'était un militaire. «Ils étaient deux militaires, j'ai abattu le premier alors que le second a réussi à s'enfuir. Lorsque je me suis approché de lui, il était en train d'agoniser» a-t-il fait savoir. Par ces déclarations, l'émir terroriste voulait faire d'une pierre trois coups à savoir : «Justifier sa rébellion contre l'Etat, démontrer aux téléspectateurs qu'il était un chef de guerre redoutable et surtout tenter de démoraliser le moral des éléments des forces de sécurité». Contrairement aux fabulations de ce terroriste notoire, la réalité est tout autre, l'Algérie est le premier pays qui a réussi à mettre à genou et à vaincre sur le terrain, un terrorisme aveugle et des plus barbares. Cet acquis n'aurait jamais pu se réaliser sans le courage, les sacrifices et le savoir-faire des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) et de l'ensemble des autres corps de sécurité. «C'est grâce au pacte qu'on a signé avec l'Armée nationale populaire que l'Algérie a été sauvée», a fait savoir Madani Mazrag. Ce dernier devait poursuivre que le pouvoir et après avoir su qu'il était incapable de rendre la paix et la stabilité dans le pays a été contraint de signer avec nous (AIS), un accord de trêve. Par ces affirmations, Madani Mazrag a tenté d'induire l'opinion publique en erreur et en voici la preuve : «Qui pourrait accepter ou croire ces déclarations mensongères, lorsqu'on sait que les groupes liés au Groupe islamique armé (GIA) et au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) ont été décimés par les forces de sécurité ' Pourtant ces deux organisations criminelles sont mille fois plus dangereuses que les autres groupes armés islamistes qui activaient à l'époque en Algérie. Si le pouvoir n'a jamais négocié ou traité avec les éléments du GIA ou de GSPC, comment voulez-vous qu'il le fasse avec les «brebis» de l'AIS ' En réalité les terroristes de l'AIS qui étaient encerclé à l'est du pays et surtout à Jijel ont décidé de lever des «drapeaux blancs» aux cimes des montagnes. Les forces armées auraient pu procéder aux bombardements de ces lieux par le biais de l'aviation avant de lancer des opérations militaires terrestres pour «nettoyer ce qui reste à nettoyer». Ce ne fut pas le cas, le pouvoir a décidé et pour des raisons purement humanitaires, d'accepter la réédition des terroristes de l'AIS qui se trouvaient à l'époque dans le maquis dont Madani Mazrag lui-même. Poursuivant ses déclarations, à la chaîne de télévision algérienne privée, Madani Mazrag a indiqué que le pouvoir n'aurait pas honoré ses engagements vis à vis des indemnités qui devraient être versées aux terroristes-repentis, selon lui aux «djihadistes». C'est grâce aux fonds ramenés par Rabah Kébir de l'étranger que nous arrivions à payer nos combattants, a-t-il ajouté. Plus grave, le chef terroriste a fait savoir qu'il est toujours en contact avec ses acolytes, estimés à plus de 4 000, selon MadaniMazrag. Par ces déclarations, l'émir de l'AIS voulait dire que ce nombre important d'ex-terroristes seraient toujours mobilisés. Ce qui confirme que Madani Mazrag est toujours armé et qu'il pourrait récidiver si toutefois il serait mis dans l'embarras. A lire entre les lignes, ce criminel voulait dire qu'il est prêt à reprendre le chemin du maquis à n'importe quel moment. Les graves déclarations de ce chef terroriste sont considérées comme un défi et une menace à l'encontre de l'Etat, une sous-estimation pour les éléments des forces de sécurité et une provocation pour les familles victimes du terrorisme. Dans un autre pays, ce criminel aurait été arrêté immédiatement et devrait être poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat et pour apologie au terrorisme.





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