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Les zaouïas de la Rahmania soutiennent le candidat Bouteflika



Les zaouïas de la Rahmania soutiennent le candidat Bouteflika
En plus du meeting organisé dans la salle omnisports du 5 -Juillet de Djelfa et qui a drainé plus de 4 000 personnes, Abdelmalek Sellal, le directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, s'est rendu au Maqam de la zaouïa Rahmania où il a été reçu par les mokadems (représentants) des zaouïas de la wilaya et ceux venus d'autres wilayas pour lui faire part de la position de la confrérie Rahmania.Au sein de la zaouïa, il y avait l'intrusion des membres actifs de la société civile qui se sont installés un peu à l'écart des chouyoukh. Certains opportunistes notoirement connus se sont parés avec des burnous et ont occupé des places qui ne leur étaient pas destinées. Ils se sont rapprochés du cercle spirituel uniquement pour se faire prendre en photo en étant proche du cheikh Lezhari et de Sellal. Heureusement qu'ils n'étaient pas nombreux, nous dira l'un des adeptes de la zaouïa. L'ambiance était conviviale et les comportements très simples. Les échanges furent clairs entre les Djelfaouis et le directeur de campagne de Bouteflika. Les demandes sont de l'ordre moral et non matériel. Les Djelfaouis sont conscients de leur impact sur l'aboutissement de leur choix sur le scrutin. Ils ne veulent plus être des «bouche-trou». Cela est le mot d'ordre dans les quatorze wilayas à prédominance des Ouled Naïl et de leurs alliés. Ils sont conscients du poids dont ils sont capables de peser. Cette fois-ci, ils usent de cet avantage. Ils disent que durant les mandats précédents : non seulement les Ouled Naïl, qui forment les 80% de la zaouïa Rahmania et près de 7,5 millions d'électeurs potentiels qui participent à tous les scrutins, mais n'ont même pas bénéficié de poste de ministre, pire encore ils en ont perdu (ndlr : Rachid Benaïssa et Cherif Rahmani). Dans l'actuel gouvernement, ils font le constat qu'il n'y a aucun ministre naïli ou de la steppe. En allant plus loin, ils disent aussi qu'aucun Naili n'est désigné comme wali. Ils font le constat au directeur de campagne de Bouteflika que dans l'armée les Naili ne dépassent jamais le grade de colonel et ils sont mis à la retraite malgré leurs compétences avérées et leur jeune âge. Ils lui ont exprimé de la façon suivante leur position: «Monsieur le directeur de campagne, actuellement nous n'avons pas d'autre choix que Bouteflika mais ce que nous vous demandons c'est de ne pas nous spolier de notre droit dans notre participation dans l'édification nationale. Chez nous il y a des compétences loyales à l'Algérie, nous vous demandons en conséquence de les mobiliser aux postes de ministres et autres pour l'intérêt général» fin de citation. Sellal répondra : «c'est ce que vient de me confier votre ami en désignant Doukani un jeune djelfaoui actif et je l'ai rassuré». A ce moment, le cheikh de la zaouïa lezharia lui propose le directeur local de campagne de Bouteflika pour un poste de responsabilité. Sellal répondra avec le bon travail qu'il fait il vient d'accéder au poste de cheikh zaouïa. Cette remarque a eu deux tableaux de lecture chez les observateurs avertis: le premier qui commence à coller à Sellal la boutade qui veut dire «chante tant que tu es capable de chanter et moi je sais sur quel tempo danser. La seconde et qui est la plus retenue chez les Djelfaouis présents : c'est O.-K ! Je ferais part avec fidélité de vos doléances avec lesquelles je suis d'accord. A ce moment cheikh Lezhari lève les mains vers le ciel et engage une prière pour guider les pas des responsables vers le bien et souhaitera un prompt rétablissement au président candidat. Il fera une prière de voeux et demandera au Tout puissant de guider tous les adeptes de la zaouïa rahmania pour le bon choix en la personne de Bouteflika. Se relevant, cheikh Lezhari et les chouyoukh encadrent Sellal et l'accompagnent vers la sortie de la zaouïa avec un chant spirituel «el djalala», la procession était longue et compacte. Sur le seuil de la zaouïa, M. Sellal se libère des obligations protocolaires et participe à des prises de photos souvenir avec les citoyens et militants de la cause venus soutenir Bouteflika. C'est en cette zaouïa que Bouteflika s'était engagé pour le deuxième mandat, c'est aussi en cette zaouïa qu'il vient d'avoir l'assurance de la confrérie rahmania pour la réussite et la victoire pour un quatrième mandat.





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