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Les tribulations des Algériens aux postes frontières tunisiens



Les tribulations des Algériens aux postes frontières tunisiens
Des centaines de personnes ayant séjourné en Tunisie ont vécu des moments très difficiles à leur arrivée aux postes frontaliers. Des enfants et des femmes ont souffert le martyre lors des formalités douanières, qui ont duré plusieurs heures. Car au niveau des guichets des services de police et des douanes tunisiens, il n'y avait qu'un seul agent. « Pourquoi y a-t-il qu'un seul agent au niveau des guichets ' », demande un estivant algérien à l'officier des Douanes tunisiennes. Réponse du responsable : « Le deuxième micro-ordinateur est en panne. » Une réponse qui n'a pas convaincu les touristes algériens. « Nous avons évité le poste frontalier d'Oum Teboul croyant échapper à cette situation, mais finalement nous sommes tombés sur un poste plus désorganisé », se plaint un estivant algérien dont la famille a attendu des heures durant à l'intérieur de la voiture pour fuir l'exiguïté de la salle d'attente et le soleil de plomb en cette matinée de fin de mois d'août. « C'est dommage que les Douanes tunisiennes nous traitent de cette manière. Il est vrai que devant le guichet, les gens manquent de civisme, mais ce n'est pas leur faute. Il faut que la douane et la police tunisiennes assurent un meilleur accueil et un meilleur service aux touristes algériens. Ils doivent nous traiter de la même manière que les touristes européens, voire mieux, car nous dépensons plus qu'eux », dira un médecin qui a passé ses vacances à Nabeul. Du côté de la police des frontières algériennes, les les formalités se déroulent plus vite même si un seul guichet est disponible. Des pères de famille qui se rendaient en Tunisie ont eu la désagréable surprise d'être refoulés par les Douanes algériennes car ils n'étaient pas en possession du livret de famille. La majorité des estivants qui rentraient de Tunisie craignaient de payer la taxe de 30 dinars tunisiens que vient d'adopter le Parlement tunisien dans le cadre de la loi de finances complémentaire. Son application a été différée pour le mois d'octobre.





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